« C’est le dernier confinement » : Karine Lacombe tente de positiver

Invitée de France Inter, ce vendredi 19 mars, le médecin Karine Lacombe a estimé que le troisième confinement, qui débute à minuit dans 16 départements, sera le dernier imposé aux Français.

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  1. Karine Lacombe

Un nouveau tour de vis a été décrété. Dans le cadre de l’épidémie du Covid-19 qui sévit en France depuis près d’un an, le gouvernement a mis en place de nouvelles restrictions pour endiguer la propagation du virus ce jeudi 18 mars. 16 départements, dont ceux des régions l’Île-de-France et Hauts-de-France, seront plongés à partir de ce samedi 20 mars dans un troisième confinement pour une durée d’un mois. Les écoles resteront ouvertes, mais les commerces dits « non-essentiels » seront fermés et les déplacements inter-régionaux prohibés sauf motif impérieux ou professionnel. À cela s’ajoute le couvre-feu, qui sera désormais fixé à 19 heures sur l’ensemble du territoire. De nouvelles mesures qui rendent optimiste Karine Lacombe, médecin et invitée de la matinale de France Inter ce vendredi 19 mars. Pour la cheffe de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Saint-Antoine à Paris, ce sera « le dernier confinement », avançant les arguments suivants : « On a les vaccins. On va mieux tester et on va vers l’été. »

Ce nouveau confinement se présente moins strict que les précédents épisodes. Karine Lacombe acquiesce et y voit « un bon compromis entre les contraintes sanitaires et les contraintes sociales et économiques ». Elle fait notamment référence à la possibilité de sortir dans un rayon de 10 kilomètres autour de chez soi, sans restriction de durée. Une mesure qui permet de « conserver malgré tout une vie sociale relativement correcte », a estimé le médecin avant d’ajouter : « Probablement que ce type de confinement, lui tout seul, ne permettrait pas de juguler l’épidémie telle que l’on a maintenant. Il faut comprendre qu’actuellement, on a une épidémie plus forte que ce qu’on avait à l’occasion du deuxième confinement. Il n’y a pas que le confinement qui est là. Il y a la promesse du vaccin, et ça, ça va probablement tout changer. »

.@LacombeKarine1 : "Il faut finir sur une note d'espoir : c'est le dernier confinement, on a les vaccins, on va mieux tester." #le79Inter pic.twitter.com/oW0QSxcYRV

« Il était franchement temps de freiner la progression de l’épidémie »

Avec l’apparition des nouveaux variants du virus, l’épidémie s’est accentuée ces dernières semaines en France, plus particulièrement en Île-de-France. Dans la plus grande région de l’Hexagone, qui compte 12 millions d’habitants, les services de réanimations sont désormais sous pression et les premiers transferts de patients vers d’autres régions, moins touchées par le Covid-19, ont débuté. C’est pourquoi, « il était franchement temps de freiner la progression de l’épidémie », selon Karine Kacombe, qui redoute que l’épidémie se propage dans les autres départements, non concernés à l’heure actuelle par le troisième confinement : « Il n’y a que 16 départements qui sont confinés, là où l’épidémie a une incidence la plus importante. Il faut être extrêmement attentif, bien surveiller les indicateurs pour les autres départements, pour peut-être prendre des mesures si ces indicateurs bougent trop », a déclaré la cheffe de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Saint-Antoine.

.@LacombeKarine1 : "C'est un confinement moins strict que ce que l'on aurait pu penser, un bon compromis entre les contraintes sanitaires et les contraintes sociales et économiques, qui permet de garder une vie sociale relativement correcte." #le79Inter pic.twitter.com/DEojsSjEDo

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran TMC

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