Arnaud Vaillant et Sébastien Meyer ont présenté leur collection automne-hiver 2021-2022 dans un drive in moderne, où défilait un vestiaire de fête sexy et pragmatique pour habiller les femmes à la réouverture des clubs.
Arnaud Vaillant et Sébastien Meyer de Coperni ont été très malins. Pas de cinéma ? Pas de concerts ? Pas de défilés physiques ? Qu’à cela ne tienne, ils ont trouvé un moyen de faire les trois. Ils ont présenté leur nouvelle collection à l’Accor Hotel Arena, où étaient parquées 36 voitures DS électriques venues récupérer les invités directement chez eux pour assister à leur défilé dans les conditions d’un drive-in. Distanciation physique : check.
© Coperni
Un vestiaire de fête sexy et versatile
Après un an passé enfermés, les deux créateurs ont, comme tout le monde, hâte de pouvoir faire la fête. “Ça nous manque terriblement” admettait Arnaud Vaillant deux jours avant leur présentation. Eux qui travaillent habituellement un vestiaire de jour affuté, ont choisi cette saison de se tourner vers la nuit. “On avait envie d’offrir ce vestiaire à la femme Coperni, pour qu’elle puisse sortir s’amuser quand tout ça sera terminé” ajoute Sébastien Meyer. Et chez Coperni, la nuit est aussi sophistiquée que le jour avec de multiples choix de robes : une mini en drapé qui change de forme avec un jeu de fermetures éclairs; une autre en maille compacte et franges, parfaite pour danser; une veste portée seule avec des cuissardes ou une robe en dentelle transparente, recouverte de paillettes. La collection est sexy, versatile et pensée pour le mouvement.
© Coperni
Technologie et pragmatisme
Elle est aussi très pragmatique, avec des ballerines fluo bordées d’une fermeture éclair pour les plier en deux et les glisser dans un sac, ou une pochette en cuir de pomme qui, une fois dézippée, s’aplatit entièrement pour mieux tenir dans une valise. Les pièces sont sophistiquées mais pensées pour faciliter la vie, dans un futur où le vêtement compliqué aura de moins en moins sa place. Comme chaque saison, la technologie intervient, avec un sac en forme de cadenas d’iPhone ou des lunettes de luminothérapie, pour apaiser les yeux après tous ces mois passés derrière des écrans. Une autre facette de la nuit, celle qu’on passe chez soi, est exprimée à travers des pièces confortables, comme des jupes rembourrées, une robe peignoir en fausse fourrure ou une veste en jersey anti-bactérien, on ne peut plus dans l’air du temps. Sébastien Meyer évoque la régénération, l’idée d’une mode au service du corps, mais dans laquelle on s’amuse. Et en attendant de voir leurs clientes la porter sur le dancefloor, ils peuvent déjà se satisfaire d’avoir réussi à faire Bercy en plein milieu d’une pandémie.
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