La Meghan Markle décrite depuis le début du
scandale de harcèlement qui cible la duchesse de Sussex n’est pas du tout celle que connaissait Jon Cowan. Le scénariste de Suits, la série dans laquelle jouait l’actrice avant de mettre un terme à sa carrière en se fiançant avec le
prince Harry, a pris la défense de la star, tout comme de nombreux amis de Meghan Markle.
Un article du Times a révélé ce mercredi que dès octobre 2018, soit cinq mois à peine après son mariage avec le prince Harry, Meghan Markle aurait eu un comportement tellement explosif avec certains de ses employés qu’elle en aurait poussé deux à la démission et ruiné la confiance d’un troisième. Buckingham Palace a pris très au sérieux ces accusations de harcèlement. La famille royale a déclaré, via un porte-parole, qu’elle ne « tolérait et ne tolérerait jamais le harcèlement » et qu’une enquête interne avait été diligentée.
« Voici ce qu’elle est : gentille, forte, ouverte »
« Il est également possible que la duchesse du Sussex soit une bonne personne projetée dans un monde inimaginable. Ayant passé trois ans à travailler avec elle dans sa période pré-duchesse, j’ai vu une personne chaleureuse, gentille et attentionnée. Je ne sais rien de sa situation actuelle mais elle obtient le bénéfice du doute selon moi », a pour sa part tweeté Jon Cowan. L’actrice Janina Gavankar, une proche de Meghan Markle, qui était même invitée à son mariage, a elle aussi posté un
message de soutien à son amie : « Je connais Meghan depuis dix-sept ans. Voici ce qu’elle est : gentille, forte, ouverte. Voici ce qu’elle n’est pas : une harceleuse. »
Alors que toutes les attentes se portent désormais sur l’interview du prince Harry et Meghan Markle accordée à Oprah Winfrey, qui doit être diffusée ce dimanche, c’est désormais à Buckingham Palace de s’inquiéter d’un potentiel retour de bâton…
Sky News partage en effet l’entretien de Carolyn Durand, coautrice de Finding Freedom, la biographe du duc et de la duchesse de Sussex. Elle y accuse la maison royale de deux poids deux mesures.
Pourquoi Meghan Markle est la cible d’une enquête diligentée par Buckingham, alors que le fils de la reine, le prince Andrew, n’a jamais été inquiété malgré ses liens avec l’homme d’affaires et criminel sexuel
Jeffrey Epstein ? « Pourquoi y a-t-il une enquête sur ces brimades mais pas sur le prince Andrew et les
allégations concernant Jeffrey Epstein et les
femmes qui l’ont accusé ? Pourquoi ne l’a-t-on pas
incité à coopérer avec les autorités américaines ? Pourquoi les honneurs militaires du prince Harry ont-ils été retirés après avoir quitté son poste de membre de la famille royale alors que ceux du prince Andrew ne l’ont pas été ? », s’interroge la biographe.
La Firme n’a manifestement pas l’intention de répondre à ces questions, fidèle à la devise de la reine Victoria : « Never complain, never explain ». Quant à Meghan Markle, elle continue de nier les faits qui lui sont reprochés.
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