Invité dans C à Vous sur France 5 mercredi 24 février 2021, Alain Bernard s’est livré sur la complicité qu’il entretient avec sa maman, victime du « chirurgien de Gap ». Des confidences on ne peut plus touchantes.
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Alain Bernard est plus engagé que jamais aux côtés de sa mère. Eliane Bernard, la maman du champion olympique de natation, fait partie de la centaine de patients à avoir été opérés entre 2015 et 2017 à l’hôpital de Gap par le docteur Gilles Norotte, chirurgien soupçonné de les avoir utilisés comme cobayes, sans leur consentement. Deux jours après avoir lancé un appel aux victimes à rejoindre son collectif pour mener une procédure judiciaire, à travers une interview accordée au Parisien, le nageur français était invité sur le plateau de C à Vous diffusé sur France 5 mercredi 24 février 2021. À cette occasion, le sportif de 37 ans a rendu un bel hommage à celle qui lui a donné la vie, et qui souffre de douleurs depuis son opération du dos.
Sur le plateau du talk-show présenté par Anne-Élisabeth Lemoine, Alain Bernard s’est confié sur sa relation très forte avec sa mère. « C’est émouvant parce qu’à 15 ans, elle m’emmenait à six heures du matin, on prenait la voiture pour mon premier entraînement de la journée. Je rentrais à la maison à 20 heures, 21 heures. On recommençait le lendemain. Elle m’a emmené sur toutes mes compétitions. C’est elle qui m’a jeté dans l’eau« , a-t-il raconté, le sourire aux lèvres. Et de poursuivre : « Elle m’a consacré beaucoup de son temps. Elle m’a fait confiance sur ma carrière. (…) Et j’ai eu la chance d’être récompensé de mes efforts. » Pour rappel, Alain Bernard a remporté la finale du 100 m nage libre des Jeux Olympiques de Pékin en 2008.
« C’est grâce à elle que j’ai pu vivre de ma passion »
Dans les colonnes du Parisien, déjà, Alain Bernard se livrait avec émotion sur cette complicité qu’il entretien avec sa mère. « Ma maman, je lui dois tout. C’est elle qui m’a accompagné tout petit pour apprendre à nager, pour disputer des compétitions. C’est grâce à elle que j’ai pu pratiquer mon sport et vivre de ma passion », reconnaissait-il. Un amour indéfectible, qui le pousse à se battre pour elle, coûte que coûte. « Il est donc insoutenable pour moi de la voir souffrir comme ça. Et surtout de ne pas avoir de solutions pour la soulager à part une nouvelle opération », poursuivait-il. Et d’ajouter : « À son âge, avec les risques du Covid dans les hôpitaux, les cliniques, c’est hyperanxiogène. Je m’inquiète vraiment pour l’avenir. » Un témoignage bouleversant.
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