Gérard Depardieu accusé de viols : ces éléments troublants qui ont fait basculer l’enquête

Mis en examen pour "viol" et "agression sexuelle", Gérard Depardieu est dans la tourmente depuis que de nouveaux éléments troublants se sont ajoutés au dossier de la femme qui l’accuse de violences.

Le magistrat en charge de l’affaire a estimé qu’il existait des "indices graves ou concordants" que Gérard Depardieu ait pu commettre les faits dénoncés par sa victime présumée. Mardi 23 février, l’AFP a révélé que le comédien de 72 ans avait été en décembre dernier mis en examen pour "viol" et "agression sexuelle" sur une jeune actrice âgée d’une vingtaine d’années. Une affaire classée dans un premier temps sans suite en juin 2019, avant que la victime présumée ne dépose plainte une seconde fois en août 2020. Dès lors, un juge d’instruction est désigné pour enquêter et l’affaire est reprise par un magistrat, qui à l’inverse du parquet estime qu’il y a assez de preuves pour mettre le comédien en examen.

Parmi ces éléments, des SMS troublant, échangés entre Gérard Depardieu et sa victime présumée, dans lesquels ils parlaient de leur métier, le comédien prodiguant notamment des conseils à la jeune femme sur son jeu. Dans l’un d’eux, Le Parisien rapporte que la star de 72 ans la compare même à la chanteuse Barbara. Le 7 août 2018, la plaignante a expliqué dans sa déposition avoir subi une première agression sexuelle dans le salon de Gérard Depardieu. Une scène captée par les caméras de surveillance de la demeure, sur laquelle on voit selon Le Parisien l’acteur pratiquer une pénétration digitale à la jeune actrice avant qu’ils ne montent à l’étage.

Une agression sexuelle qui s’est "déroulée en deux temps"

Une agression qui selon la jeune femme s’est déroulée en deux temps, une première fois dans le salon, puis dans la chambre où il n’y a aucune caméras de surveillance. Elle affirme dans sa plainte avoir suivi Gérard Depardieu "sous l’effet de la tétanie" précise Le Parisien, avant de retourner le 13 août au domicile du comédien où elle aurait subi un deuxième viol, alors qu’elle était selon elle "prise dans un mécanisme de sidération et de déni".

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