A l’occasion de la diffusion du film Charlie et la chocolaterie dimanche 21 février 2021, à partir de 21h05 sur TF1, Télé Star vous dévoile pourquoi il aura fallu près de 2 décennies à Tim Burton pour réaliser ce long-métrage.
Sorti au cinéma en 2005, le film Charlie et la chocolaterie, porté par Johnny Depp et Freddie Highmore, sera rediffusé dimanche 21 février 2021, à partir de 21h05 sur TF1. Réalisé par Tim Burton, ce long-métrage est la seconde adaptation cinématographique du roman éponyme du célèbre auteur britannique Roald Dahl, sorti en 1964. C’est vers la fin des années 1980 que l’idée d’adapter ce roman sur grand écran a germé dans l’esprit de Tim Burton. Cependant, le cinéaste a mis près de 20 ans avant de finalement parvenir à concrétiser son projet.
Un immense laps de temps qui s’explique en grande partie par le fait que Roald Dahl avait été déçu par la première adaptation cinématographique de son roman réalisée par Mel Stuart en 1971. L’auteur s’est donc opposé au projet d’une nouvelle adaptation par Tim Burton. Finalement, la mort de Roald Dahl en 1990 a permis au cinéaste de retenter sa chance auprès des héritiers du romancier. Il faudra cependant attendre 1998 pour qu’un accord soit enfin trouvé. Par la suite, Tim Burton attendra pour sa part jusqu’en 2003 avant de décider de se lancer dans la réalisation de ce projet. A l’époque, le cinéaste était dans une excellente dynamique puisque ses deux derniers long-métrages, La Planète des singes (2001) et Big Fish (2003), avaient été des succès au box-office.
Charlie et la chocolaterie : Martin Scorsese sur les rangs pour réaliser ce film
Pour l’anecdote, Tim Burton a bien failli ne jamais réaliser Charlie et la chocolaterie. Avant que le cinéaste ne soit officiellement engagé pour être le réalisateur de ce long-métrage par la production, un certain Martin Scorsese était sur les rangs pour prendre les commandes du projet. Cela aurait représenté une sacrée occasion manquée pour Tim Burton, étant donné que le réalisateur est un grand fan des œuvres de Roal Dahl. L’un des aspects intéressants du livre, c’est qu’il est si particulier, si libre, qu’il laisse encore de la place pour l’interprétation de chacun. Ca laisse une porte ouverte pour votre propre imagination. Et l’imagination était, je pense, l’une des forces de Roald Dahl en tant que raconteur d’histoires" avait-il expliqué durant la promotion du long-métrage.
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