La punchline de Gérald Darmanin à l’encontre de Marine Le Pen ne passe pas. Si Eric Dupond-Moretti préfère en rire, d’autres ne sont pas de cet avis. Et le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, lui, ne prend pas de pincettes.
A propos de
Eric Dupond-Moretti
Gérald Darmanin
Voilà un débat qui a laissé des traces sur la majorité présidentielle. Les propos de Gérald Darmanin à l’encontre de Marine Le Pen, sur le plateau de Vous avez la parole, le 11 février dernier font encore couler de l’encre une semaine après. Cette fois-ci, c’est Eric Dupond-Moretti, lui-même habitué de punchlines, qui ironise. « En tout cas, moi je ne suis pas un mou », s’amuse le ministre de la Justice dans les colonnes de Challenges, ce 18 février.
Il faut bien avouer qu’on ne l’a encore jamais affublé d’un tel qualificatif, lui qui pourtant a fait l’objet plus d’une fois de critiques, notamment de ses anciens confrères. Le Garde des Sceaux à la voix tonitruante surnommé « acquitator » est même à l’inverse plutôt jugé d’avocat « brutal, voire grossier », comme le confiait un ancien confrère de l’ex-ténor du barreau dans les pages du Point, en fin 2020. Eric Dupond-Moretti ne semble pas encore près de se faire traiter de « mou » ni par Gérald Darmanin, ni par quiconque.
« Ça m’a quand même soigneusement emmerdé »
Si Eric Dupond-Moretti préfère ironiser sur cette punchline du premier flic de France, ce n’est pas le cas de tous à la majorité. Emmanuel Macron « pas ravi » des propos tenus par son ministre à Marine Le Pen l’aurait fait savoir moins de 24h après la prestation de Gérald Darmanin. Dans Le Point, ce 18 février, le président de l’Assemblée Richard Ferrand a lui aussi réagi à la polémique, dénonçant « l’intempérance verbable » du ministre de l’Intérieur. Très proche du chef d’État, Richard Ferrand a même avoué avoir rapidement éteint sa télé : « J’en ai regardé des bouts mais ça m’a quand même soigneusement emmerdé. »
Crédits photos : Eliot Blondet/Pool/Bestimage
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