Ce dimanche 24 novembre, « Enquête Exclusive » retracera l’affaire Bertrand Cantat sur M6. Dans ce reportage, Nadine Trintignant a raconté les derniers moments qu’elle avait passés avec sa fille, Marie, morte suite aux coups du chanteur en 2003. Non Stop People vous en dit plus.
C’est une affaire qui secoue encore l’actualité. Le 1er août 2003, Marie Trintignant rendait son dernier souffle à l’âge de 41 ans. Elle avait succombé à un œdème cérébral, résultat d’une vingtaine de coups portés par Bertrand Cantat quelques jours plus tôt. Le 29 mars 2004, ce dernier avait été condamné à huit ans de prison par la justice lituanienne, pour « meurtre commis en cas d’intention indirecte indéterminé ». Ce dimanche 24 novembre, M6 reviendra sur cette affaire à travers la diffusion d’un numéro inédit de « Enquête Exclusive ». Les téléspectateurs pourront visionner l’audition de l’ex-leader de Noir Désir, durant laquelle il racontait comment il avait tué la comédienne, qui était alors sa compagne.
Dans ce même reportage, Nadine Trintignant a pris la parole. Celle qui a récemment défendu le réalisateur accusé de viol Roman Polanski, a évoqué les derniers instants qu’elle avait passés avec sa fille. Et selon elle, Marie Trintignant avait souhaité rompre avec Bertrand Cantat, peu de temps avant sa mort. « Je suis sûre que le matin elle lui a dit que c’était fini. Il y avait tout le temps des disputes, il savait qu’elle ne l’aimait plus et elle le lui avait dit », a-t-elle confié. « Le dernier jour de tournage, elle était joyeuse. Elle m’a dit : ‘je me sens libre’. Alors, est-ce qu’elle a repris sa liberté et c’est pour ça qu’il y a eu la suite ? », s’est-elle ensuite interrogée. Plus de 16 ans après les faits, Nadine Trintignant s’interroge encore. Elle a alors évoqué un autre souvenir marquant de sa fille, datant du soir d’un dernier jour de tournage. Les équipes souhaitaient célébrer la fin du téléfilm « Colette, une femme libre », réalisé par Nadine Trintignant.
« Elle a été joyeuse toute la journée, elle m’a dit qu’elle allait se changer pour le verre et elle n’arrivait pas. Je vais sur la route et je les vois qui revenaient tous les deux en s’engueulant et je dis ‘qu’est-ce qui se passe ?’. Et elle ne dit rien », s’est rappelée Nadine Trintignant. Un comportement anormal et « pas [le] genre » de Marie Trintignant. « Je pense que, pour la première fois de sa vie, elle a eu peur ».
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