« Mesquin » : Ségolène Royal ne rate pas Emmanuel Macron

Ségolène Royal s’en est prise à Emmanuel Macron sur Twitter, dimanche 24 janvier, après l’annonce du premier échange entre le nouveau président américain, Joe Biden, et son homologue français. Le retour de flamme des internautes n’a pas tardé.

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Les relations entre Emmanuel Macron et Ségolène Royal sont loin d’être au beau fixe. Alors que le président et la candidate malheureuse de 2012 échangeaient régulièrement en début de mandat, ils se contentent aujourd’hui de piques par médias ou proches interposés. Ségolène Royal a publié la dernière en date sur son compte Twitter, dimanche 24 janvier. Réagissant à l’annonce de la conversation téléphonique prévue entre le locataire de l’Élysée et son nouvel homologue américain, Joe Biden, elle accuse Emmanuel Macron de mesquinerie.

En relayant l’information dès le dimanche soir du rendez-vous téléphonique du lendemain, Ségolène Royal a fait mine de se demander : « C’est pas un peu mesquin, ça ? Je suis le prem’s ! » Et d’ajouter que la Maison-Blanche ne « communique jamais avant un appel » et n’avait pas confirmé cet échange. Cela a pourtant été chose faite quelques heures plus tard par Washington.

C’est pas un peu mesquin, ça ? Je suis le prem’s ! Ce que la Maison Blanche, qui ne communique jamais avant un appel n’a pas confirmé… Et quand on se souvient du tapis rouge déroulé à Trump, y compris lors de notre fête nationale, et aux pouces levés, il vaut mieux se rattraper https://t.co/Z8noiz3zc2

Les internautes n’ont pas manqué de taxer l’ex-présidente du conseil régional de Poitou-Charente d’une certaine aigreur. « Sauf le respect que l’on pourrait vous porter, sur le coup vous paraissez aigrie », lui a fait remarquer un internaute. En effet, à l’occasion des divers remaniements du quinquennat, elle aurait ardemment souhaité intégrer l’équipe gouvernementale. En vain, à son grand dam.

Ségolène Royal avait cependant été nommée au poste d’ambassadrice des Pôles, un rôle qu’elle tiendra jusqu’à l’hiver 2019. À cette époque, invitée sur France Inter, elle avait fustigé l’action du chef de l’État, l’accusant d’être responsable de la crise sociale traversée par le pays. La contestation grondait contre la réforme des retraites portée par le gouvernement, et le pays était immobilisé par une grève historique des transports. Ces propos lui avaient valu une rupture immédiate avec l’exécutif, qui l’avait démise quasi-instantanément de ses fonctions diplomatiques.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Sébastien Ortola / Pool / Bestimage

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