Meurtre de la petite JonBenet : 24 ans après, un nouvel espoir pour la famille

Vingt-quatre ans après le meurtre de la petite JonBenet qui a ému les États-Unis, son demi-frère garde espoir : « Cette affaire peut être résolue », déclare-t-il.

L’enquête reste ouverte. Vingt-quatre ans après le meurtre de la petite JonBenet Ramsey, alors âgée de 6 ans, sa famille espère encore trouver le coupable. Dans une interview accordée à l’émission américaine « 20/20 » sur ABC le 14 janvier, John Andrew Ramsey, le demi-frère de la fillette, assure ne pas perdre espoir : « C’est important que les gens comprennent que cette affaire peut être résolue », même si longtemps après. Il faut « utiliser les preuves et suivre la trace des faits », résume-t-il.

La petite JonBenet avait été retrouvée sans vie la veille de Noël 1996, dans le sous-sol de sa maison de Boulder, ville tranquille du Colorado. Ses poings étaient liés et son visage couvert de ruban adhésif. Il a vite semblé aux enquêteurs qu’elle avait subi des actes de strangulation ainsi que des violences sexuelles. Un peu plus tôt dans la journée, la mère de cette mini-miss localement reconnue avait signalé la disparition de sa fille et la demande de rançon d’une valeur de 118 000 dollars (environ 97 000 euros). Sans paiement de la somme, elle serait décapitée. L’auteur de cette demande ne leur a pas laissé le temps d’obéir : la découverte du cadavre de JonBenet est intervenue à peine quelques heures plus tard.

Les parents blanchis

Près d’un quart de siècle après ce meurtre qui attiré l’attention du pays entier – une médiatisation semblable à l’affaire Grégory en France – l’auteur des faits demeure inconnu pour les enquêteurs. A deux reprises au moins, en 2006 et 2019, des hommes ont revendiqué le crime, laissant penser à la police que le dossier pourrait être clos. Mais les analyses ADN ont fini par disculper les deux prétendus coupables.

Les membres de la famille Ramsey se sont longtemps défendus de toute implication dans le meurtre de JonBenet. Les parents ont finalement pu être blanchis de tout soupçon en 2008, après des années de lutte. «Si je parle, 24 ans après, c’est en partie pour retirer une part du poids que mon père porte, il s’est battu jusqu’à épuisement au nom de la famille », rapporte le demi-frère éploré à ABC.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Alamy Stock Photo / Abaca

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