Claude Chirac et Philippe Habert : l’étrange destin de leurs cadeaux de mariage

En septembre 1992, Claude Chirac a dit oui à son premier mari, Philippe Habbert. Une union de courte durée, le gendre de Jacques Chirac étant décédé quelques mois plus tard, qui a eu une drôle de conséquences sur les traditionnels cadeaux de mariage.

Un histoire d’amour qui a viré à la tragédie. En 1992, après une liaison avec Vincent Lindon et une idylle avec Christophe Lambert, Claude Chirac s’éprend follement du politologue Philippe Habert. Leur passion est telle que quelques mois à peine après leur coup de foudre, les deux tourtereaux décident de se passer la bague au doigt. Un premier mariage civil est célébré à Paris en septembre 1992, suivi d’une cérémonie religieuse en octobre en Corrèze. Tout va très vite entre Claude Chirac et Philippe Habert. Trop vite ?

Leur relation va se déliter aussi rapidement qu’elle s’est embrasée. Mari et femme n’habitent pas ensemble et les désaccords et les disputent se multiplient entre eux. Les divergences politiques entre les deux époux exacerbant les tensions. Moins de six mois après leur mariage, l’union de Claude Chirac et Philippe Habert est déjà au bord de l’implosion. Le divorce est évoqué. Mais cette histoire d’amour finira particulièrement mal puisque le 5 avril 1993, seulement sept mois après les noces, Philippe Habert est retrouvé mort à son domicile parisien. La police conclut à un suicide. Claude Chirac est veuve à 30 ans.

On lui réclamait la restitution de tous les cadeaux

Dans son livre Claude Chirac, la fille de l’ombre, (aux éditions Flammarion), l’écrivain Laurent Léger revient sur ces noces tragiques dont la durée éclair a eu une conséquence inattendue. Les rumeurs de mésentente entre les deux époux ont en effet failli leur coûter leurs cadeaux de mariage : « Un petit groupe d’amis de Habert ont conservé de cette période le souvenir amer d’une belle histoire qui se délite dans la médiocrité. ‘On lui réclamait la restitution de tous les cadeaux de mariage au prétexte qu’ils auraient surtout été offerts à cause de son nom de famille. On envisageait même le remboursement du coût du costume Dior’, regrette une proche ».

Ce n’est pas la seule bizarrerie concernant ces cadeaux au bien étrange destin. « Faute de logement commun aux nouveaux époux, les présents envoyés à l’Hôtel de Ville y étaient toujours entreposés ; ceux achetés sur la liste de mariage au Printemps n’avaient pas été récupérés » continue Laurent Léger. On imagine les couples tout juste mariés pressés d’ouvrir leurs cadeaux, mais ces présents-là ont longtemps été laissés à l’abandon. « Finalement, les Chirac les auraient conservés après le décès du gendre » conclut l’écrivain. Les mariés n’en ont donc jamais profité.

Crédits photos : Bestimage

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