“Mary Poppins” continue de fasciner depuis sa sortie en 1964. La nounou la plus espiègle du cinéma se dévoile en 5 secrets, pile à l’heure avant la diffusion du film ce soir sur M6.
Un tourbillon de malice, une avalanche de chansons entraînantes et un morceau de sucre… Mary Poppins c’est le film qui continue à marquer les enfances de chaque génération. Vogue plongé dans le sac sans fond de la nounou magicienne pour révéler tous ses secrets.
21 ans
C’est le temps qu’il aura fallu à Walt Disney pour convaincre Pamela L. Travers de lui céder les droits de son livre pour réaliser Mary Poppins. Après avoir découvert le roman de l’auteure australienne dans la chambre de ses filles, le cinéaste flaire le succès potentiel de l’histoire de la nanny anglaise. Mais Pamela L. Travers est une personne difficile à combler qui ne souhaite pas confier ses personnages à un tiers, de peur qu’il les dénature. Pour elle, le pire serait de transformer son oeuvre en dessin animé. L’auteure changera finalement d’avis en 1961 quand elle obtiendra un droit de regard sur le scénario, un pourcentage sur les recettes du film et un chèque de 100 000 dollars d’avance. Cette longue période de négociations fera en 2014 l’objet du film Dans l’ombre de Mary, avec Tom Hanks dans le rôle de Walt Disney et Emma Thompson dans celui de Pamela L. Travers.
Supercalifragilisticexpialidocious !
Ce mot particulièrement long a fait la gloire de Mary Poppins. Si tout le monde tente de le prononcer au moment de la fameuse chanson entamée par Julie Andrews, peu savent vraiment ce qu’il signifie. Les chansons écrites par les frères Sherman sont un point central de Mary Poppins. D’ailleurs, leur oeuvre a été récompensée des Oscars de la meilleure musique originale et de la meilleure chanson originale pour Chim Chim Cher-ee. Lors de l’écriture de la chanson phare de Mary Poppins, Walt Disney a une seule requête : trouver un mot encore plus fort qu’un superlatif. Dans L'Encyclopédie des personnages de Disney de John Grant, Robert et Richard Sherman se rappellent avoir été marqué par un terme entendu dans leur enfance : “Supercalifragilisticexpialidocious”. Bien qu’un procès pour plagiat ait été intenté contre la Walt Disney Company à cause de cette chanson, le film n’a jamais souffert de cette affaire. La traduction selon les frères Sherman est la suivante :« super » fait référence à « en haut », « cali » à « beauté », « fragilistic » à « délicat », « expiali » à « expier » et « docious » à « éducables ».
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Le premier rôle de Julie Andrews
Si au départ, le cinéaste avait pensé à Bette Davis pour interpréter la nounou, son choix se tourne vers une jeune actrice qui n’a jamais joué au cinéma. Après avoir cartonné sur les planches de Broadway avec My Fair Lady, Julie Andrews se voit proposer le rôle de Mary Poppins par Walt Disney lui-même. L’actrice est enceinte et refuse d’abord le contrat car elle attend une réponse de Warner Bros. pour l’adaptation de sa pièce en film, proposée finalement à Audrey Hepburn. Charmante, bonne actrice, bonne chanteuse… Pamela L. Travers la trouve même trop jolie pour jouer son personnage. Le rôle de Mary Poppins propulsera Julie Andrews au rang de superstar et lui offrira sa première récompense : l’Oscar de la meilleure actrice en 1965.
Une Anglaise à Los Angeles
Si les scènes d’extérieur plongent le spectateur dans le Londres de la période édouardienne, il faut savoir qu’en vérité, tout le film a été tourné dans les studios Disney. C’est plus précisément dans le quartier de Burbank, derrière les collines d’Hollywood, que l’équipe de Mary Poppins a recréé la maison des Banks ainsi que les rues et toits londoniens. Les danseurs ont même pu répéter sur des maquettes installées à l’intérieur des salles de danse, pour s’assurer d’une précision au pas près. Pendant le tournage, l’ombre du grand patron plane au-dessus du réalisateur Robert Stevenson. Walt Disney est présent chaque jour sur le plateau et veille à ce que tout soit parfait. Après des années de négociations, le cinéaste ne veut passer à côté d’aucun détail. Il fait rejouer plusieurs scènes de nombreuses fois afin d’atteindre la perfection qu’il recherche pour satisfaire le public et Pamela L. Travers.
Mary Poppins
© Silver Screen Collection/Hulton Archive/Getty Images
Mary Poppins et Walt Disney World
Quel est le lien entre Mary Poppins et le plus grand parc d’attraction Disney ? L’un n’aurait pas pu être créé sans l’autre. Après avoir dominé le secteur du cinéma d’animation grâce à Blanche-Neige ou encore Cendrillon, la Walt Disney Company est en difficulté. Certains films comme Bambi ou Peter Pan ne reçoivent pas le succès escompté et la société peine à payer ses employés. C’est grâce à Mary Poppins que la machine se relance. Sorti en 1964, le film reçoit une standing ovation de cinq minutes au Chinese Theatre d’Hollywood Boulevard. Avec un budget initial de 6 millions de dollars, les bénéfices s’élèvent à plus de 103 millions, permettant à Walt Disney de s’offrir un terrain immense en Floride dans le projet d’y construire un second et désormais mythique parc : Walt Disney World.
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