Jeudi 24 décembre 2020, à quelques heures du réveillon de Noël, Karine Lacombe a tenu à donner ses dernières recommandations aux Français. Inquiète, l’infectiologue a également rappelé qu’il s’agissait d’une soirée à risque…
Restez informée
Les Français ont découvert Karine Lacombe au début de l’épidémie de coronavirus. Cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, l’infectiologue de 50 ans distille depuis ses nombreux conseils à la radio ou sur les plateaux télé. Invitée jeudi 24 décembre 2020 sur celui de franceinfo afin de donner son avis sur la gestion de la pandémie du coronavirus, la chercheuse a bien sûr évoqué le réveillon de Noël qui doit se tenir cette année en petit comité, à savoir pas plus de 6 adultes à table. Une mesure barrière qui ne suffira malheureusement pas selon Karine Lacombe, qui a tenu à insister sur le caractère dangereux de cette soirée. « On l’a beaucoup dit ces dernières semaines, mais oui, c’est une soirée à risque, car on sait que nous allons rester longtemps à table. Les repas sont l’une des situations les plus à risque de transmission », a-t-elle expliqué aux téléspectateurs.
Un très gros enjeu
Karine Lacombe en est toutefois persuadée : les Français ont compris que l’enjeu était énorme : « Je crois que les messages sont passés. Ces derniers, les Français ont été le plus observant possible dans ce qu’ils pouvaient faire. Les recommandations ont été suivies de façon globale », a-t-elle assuré.
Ce qui l’inquiète cependant, c’est qu’une troisième vague fasse son apparition. La veille mercredi 23 décembre 2020, Karine Lacombe avait en effet rappelé sur BFMTV que le virus n’était « pas du tout sous contrôle ». 15 000 cas de coronavirus supplémentaires avaient été enregistrés en France ce jour-là. Karine Lacombe redoute donc le pire : un troisième confinement juste après les fêtes. Le 10 décembre 2020, toujours sur BFTMV, elle était d’ailleurs persuadée qu’il faudrait en passer par là : « La question que l’on se pose et que personne ne peut prédire actuellement, c’est l’intensité de cette troisième vague. On espère qu’elle sera peu importante, parce qu’on va maintenir une pression sur la dynamique de l’épidémie », avait-elle affirmé.
« Grosse connasse », « grosse salope », « la dinde de l’infectiologie »… Malgré les nombreuses menaces et insultes sexistes qu’elle reçoit depuis le début de sa médiatisation, Karine Lacombe met un point d’honneur à informer et alerter la population comme elle l’a expliqué dans les colonnes de Libération. Ces insultes qu’elle lit à son sujet au quotidien ne l’empêcheront d’ailleurs jamais de d’exercer son métier comme bon lui semble.
Source: Lire L’Article Complet