Bertrand Cantat : les aveux glaçants de ce qu’il a fait à Marie Trintignant…

"Une femme meurt tous les 3 jours de violences conjugales". A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, Enquête exclusive (M6) va diffuser les images inédites de l’audition de Bertrand Cantat par la justice lituanienne, au lendemain de la mort de Marie Trintignant.

Elle avait une vingtaine de traces de coups dont plusieurs hématomes au visage, un éclatement des os du nez, les deux nerfs optiques « quasiment détachés », de nombreuses blessures aux jambes, sur le bas du dos, sur le ventre et sur les bras comme le précise son rapport d’autopsie. Marie Trintignant a été tuée sous les coups de son compagnon, Bertrand Cantat, à Vilinus, en Lituanie, en 2013. Six ans après sa mort, le contenu de l’audition du chanteur de Noir Désir va enfin être diffusée à la télévision française.

« Des grands coups comme ça, 4 ou 5 ou 6 »

Ce dimanche 25 novembre, Bernard de la Villardière présentera un numéro spécial d’Enquête exclusive, que Femme Actuelle a vu. Le site rapporte quelques passages glaçants des déclarations du musicien, enregistrées le 21 août 2003, soit trois semaines après la mort de Marie Trintignant.

Il explique à propos de leur dispute qui a dégénéré : « Elle est devenue très agressive, très hystérique et elle m’a frappé d’un coup de poing au visage. Elle m’a donné un coup de poing et ensuite elle m’a agrippé. Le cou… j’avais des traces partout […] Ça se passe dans la folie, dans la furie. Vous savez, c’est difficile de décrire ça précisément. C’est dur en plus pour moi. Elle criait, elle criait tout le temps. Jusque-là, moi, je ne l’ai pas touchée. Personne ne s’est occupé du fait que l’agressivité pouvait venir aussi de quelqu’un d’autre que moi […] Je suis entré dans une colère noire et à partir de là, je lui ai mis des claques. Et pas des petites baffes. Je ne peux pas mentir. C’est des grandes baffes et j’avais des bagues à mes doigts. C’est parti comme on lâche une… (il fait un bruit de déflagration avec sa bouche). Des grands coups comme ça, 4 ou 5 ou 6. Forts, forts […] Je me suis servi des deux faces. C’est vrai que c’est pas gentil, ce sont des grosses baffes […] Et là, j’ai voulu la jeter sur le canapé. En la lançant sur le sofa […] elle est tombée par terre. Elle n’a pas atterri complètement sur le sofa, j’ai loupé mon coup. Je l’ai lancée ». 

Cette nuit là, Marie Trintignant perdra connaissance autour de 1h du matin. Bertrand Cantat, lui, n’appellera les secours que 6 heures plus tard. Les multiples tentatives des médecins ne suffiront pas à la sauver. Elle est alors rapatriée en France en état de mort cérébrale, à la suite d’un œdème cérébral suivi d’un coma profond…

« Elle me répondait toujours ‘On ne s’aime jamais trop' »

A propos de ce dénouement tragique, Bertrand Cantat avait déclaré à l’époque déjà : « J’ai la culpabilité profonde d’avoir tué la personne sans laquelle je suis incapable de vivre. Le cœur profond du problème, il est là, on s’aime trop […] Elle me répondait toujours ‘On ne s’aime jamais trop’. »

En Lituanie, Bertrand Cantat qui risquait 15 ans de prison sera condamné à 8 ans de prison dont il ne purgera finalement que la moitié…

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