Entre balades en pleine nature, patrimoines d’exception, pépites gastronomiques et soleil permanent, la grande région du sud ibérique est une destination idéale pour s’évader à nouveau. On y trouve tous les ingrédients d’un voyage réussi. Embarquement immédiat.
Article en partenariat avec l’Office de tourisme d’Andalousie
Au sud de la péninsule ibérique, c’est une terre à part où tout semble plus intense. L’Andalousie a cette faculté immédiate de procurer un profond dépaysement. L’impression de s’offrir un voyage lointain, alors qu’on ne se trouve qu’à 2H30 d’avion de Paris, tient non seulement aux paysages entre montagnes et bords de mer, mais aussi à la richesse du patrimoine architectural, culturel et culinaire. Et pour partir en tout sérénité, l’Andalousie a décidé de mettre à la disposition de tous les voyageurs internationaux non-résidents une assurance gratuite incluant une couverture Covid-19 pour des séjours dans les établissements de la région, et cela pour l’ensemble de l’année 2021. Bref, il n’y a plus qu’à faire ses valises !
Évasion en pleine nature
Ici, les paysages mériteraient à eux seuls un voyage. Montagnes altières, canyons, plaines tapissées d’oliviers à perte de vue, forêts méditerranéennes, vignobles, plages enchanteresses et criques secrètes… Beaucoup l’ignorent mais la région est celle qui possède le plus grand nombre d’espaces naturels protégés d’Espagne. Arrêt recommandé dans les sublimes parcs nationaux de Doñana, au sud de Séville, et de la Sierra Nevada, du côté de Grenade, classés tous les deux comme réserves de biosphère.
Magique aussi, la Sierra de Grazalema, qui s’élève sur les hauteurs de Cadix. Face à l’océan, cette colossale muraille rocheuse saupoudrée de petits villages blancs abrite chênes, lentisques, aubépines, cistes, myrtes et une variété florale inédite, avec plus de 1300 espèces répertoriées, dont une centaine endémiques, tel le très rare coquelicot de Grazalema. Pour parcourir ces sites, rien ne vaut la randonnée. Plus de 160 itinéraires balisés vous attendent. Et le climat permet de les parcourir toute l’année. A tester à pied ou à vélo, la Senda Litoral (GR92) qui longe la Costa del Sol sur 200 kilomètres, depuis Nerja jusqu’à Manilva, via Malaga, la passionnante ville natale de Picasso.
Plus reculé et silencieux est l’incroyable désert de Gorafe, à l’est de Jaen. Décor digne d’un western ! Avec ses formations argileuses érodées par les vents et les pluies, ce Colorado andalou aux couleurs ocre, rose ou bistre, est ponctué d’innombrables sites préhistoriques. Ils se parcourt bien sûr à pied ou à vélo, mais peut aussi être exploré en voiture en suivant la Géo-Route qui ménage des points de vue à couper le souffle. Quant aux aventuriers, ils trouveront leur compte en arpentant le Caminito del Rey. Ce « petit chemin du roi » n’a pas volé son nom.
Perché à une centaine de mètres au-dessus du défilé où coule le fleuve Guadalhorce, dans la province de Malaga, le parcours est né de la volonté du roi Alphonse XIII au début du XXe siècle. Sur près de 8 km, un tiers du chemin est fait d’étroites passerelles suspendues ou accrochées à flanc de parois. Sensations garanties !
La magie des cités inscrites à l’Unesco
Quand l’histoire crée la beauté architecturale… Témoins de l’époque de l’Al-Andalous et de la présence musulmane dans la péninsule, puis de la reconquête par les rois catholiques, Cordoue et Grenade recèlent des palais uniques qui leur ont valu d’être inscrits à l’Unesco. A Séville, l’émerveillement est aussi permanent. Plus que toutes les autres, la ville de Carmen et de Don Juan est une destination qui ne se visite pas mais se vit, notamment en s’immergeant dans quelques « tablaos » (maisons de flamenco) ou en assistant à une procession de la Semana Santa.
Passage obligé toutefois par l’Alcazar, mais aussi l’immense cathédrale ou encore la Casa de Pilatos. Il faut s’offrir enfin un tête à tête avec Velasquez à l’Hospital de los Venerables. Cet hospice du XVIIe siècle accueillait jadis les prêtres pauvres à la retraite. Il abrite encore l’une des plus belles églises baroques du quartier de Santa Cruz. Sur la gauche du patio principal, le Centro Velasquez, espace de recherche sur les œuvres du grand peintre sévillan, cache l’un de ses chefs-d’œuvre : Sainte Rufine, peinte sous les traits d’une enfant. Impossible de ne pas être ému par cette toile hors du commun. Plus au nord de l’Andalousie, en allant vers Jaén, deux autres communes, hors des sentiers battus, méritent une escapade : Baeza et Ubeda.
Des régals entre terre et mer
Le patrimoine culinaire andalous est d’abord le reflet de sa géographie. Dans cette contrée, la montagne rencontre sans cesse la mer. Cela se ressent particulièrement lorsqu’on s’adonne au rituel des tapas.
Sur le comptoir, les « boquerones » (anchois marinés) et les calamars « a la plancha » côtoient les portions de « rabo de toro » (queue de taureau), de « morcilla » (boudin) ainsi que d’innombrables variétés de jambons tranchés fins, l’une des grandes spécialités du coin.
Le tout s’accompagne des vins de Jerez ou de la région de Cordoue. Autre mets d’exception reflétant la diversité des terroirs andalous : l’huile d’olive. Les plantations couvrent encore plus de la moitié de la surface agricole. Autour de Cordoue et de Jaén, il faut suivre les circuits fléchés qui serpentent à travers les oliveraies et permettent de gouter à l’or jaune des haciendas. Là, on découvre des nectars d’une qualité exceptionnelle et bénéficiant d’une Appellation d’origine protégée.
Article en partenariat avec l’Office de tourisme d’Andalousie
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