Le premier zoo de France a créé un espace reproduisant le milieu naturel de 200 espèces. De quoi écarquiller les yeux et ouvrir les esprits !
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Un dôme géant abritant une serre tropicale
Situé entre Tours et Vierzon, ce haut lieu animalier a vu les choses en grand, cette année, avec la création d’un dôme équatorial de plus de 8 000 m2.
Un voyage inoubliable
Cette serre tropicale propose 2 heures d’immersion complète autour de l’équateur. Là, entre jungle et bassins (une vingtaine en tout), 200 espèces ont pris leur quartier sous les 38 mètres de hauteur du dôme.
Des sensations fortes
Depuis l’an dernier, il est possible de survoler le zoo en télécabine. Grâce à ce système baptisé le Nuage de Beauval, qui relie l’espace asiatique à la savane africaine, les visiteurs peuvent s’éviter une vingtaine de minutes de marche. Les cabines passent à plus de 40 mètres du sol, au-dessus des éléphants, otaries, lions… On raconte qu’au début, les gorilles en ont été un peu effrayés, avant de s’habituer. Pour les amateurs de sensations fortes, une cabine sur trois dispose d’un plancher transparent.
Des spectacles à couper le souffle
Grues, pélicans, cigognes, chouettes ou aras frôlent les têtes des spectateurs, tous assis dans un large hémicycle lors du ballet Les Maîtres des airs, réglé au cordeau. A quelques mètres de là, les sveltes manchots, bondissant dans l’eau pour saisir au vol un poisson, assurent eux aussi le spectacle. Tout comme les énormes hippopotames, pesant jusqu’à 3 tonnes, aux lents mouvements aquatiques. Les 800 espèces du zoo donnent presque autant d’occasions de s’émerveiller !
Des espèces uniques
Les stars emblématiques du ZooParc, ce sont eux : Huan Huan, la femelle, et Yuan Zi, le mâle. Ces deux pandas géants, confiés par la Chine en 2012, sont les heureux parents de Yuan Meng, né en France le 4 août 2017. Leur présence, unique en Europe, vaut le détour ne serait-ce que pour les voir éplucher méthodiquement les pousses de bambou avant de croquer dedans. Parmi les spécimens rares du parc, il y a les diables de Tasmanie aux oreilles rosées ou les lamantins des Caraïbes.
Une unité de méthanisation, bon point pour le développement durable
En 2014, l’équipe de Beauval a fait construire une unité de méthanisation associée à son parc. Cette usine permet de valoriser 11 000 tonnes de biodéchets par an, dont la moitié est générée par l’activité du zoo (déchets verts et fumier). Le biogaz ainsi produit sert à chauffer la serre aux gorilles et la maison des éléphants.
Article paru dans le numéro Femme Actuelle Jeux Animo n°1 mai-juin 2020
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