Chimène Badi était l’invité d’Evelyne Thomas ce 16 novembre. Venue parler de sa carrière, ses changements physiques, la chanteuse a également accepté d’évoquer ses années de harcèlement scolaire.
Révélée au public en 2002 dans l’émission de chant PopStars, diffusé sur M6, Chimène Badi a depuis fait énormément de chemin. Véritable chanteuse à succès, cette dernière a, jusqu’à ce jour, sorti sept albums qui ont fait un véritable carton. Pour fêter ce succès avec ses fans, elle a ainsi décidé de commercialiser un double best-of baptisé « Entre nous », regroupant tous ses plus grands titres, et notamment son duo avec Johnny Hallyday, avec « Je te promets ».
Avant de réaliser son rêve en devenant chanteuse, Chimène Badi a eu une enfance assez difficile. Si au départ tout allait plutôt bien pour la petite fille de l’époque, « Papa n’était pas souvent là la semaine, il était gardien de prison. J’étais souvent avec maman. Avant d’aller vivre en campagne, notre maison était juste à côté de mes grands-mères, mes tontons, mes tatas, donc j’ai eu une enfance – jusqu’à l’âge à peu près de 5 ans – super top », tout s’est ensuite écroulé en une poignée de secondes, « On a déménagé. Mes parents ont construit en campagne et là, les choses ont commencé à changer« .
« Ca devenait de la haine »
Un emménagement dans le Lot-et-Garonne qui a fait basculer l’enfance de la chanteuse. En effet, dès son arrivée dans sa nouvelle école, Chimène Badi a été la cible de vives critiques, « Je pense que j’étais quelqu’un de différent. Le monde des enfants est assez ingrat, je ne ressemblais pas aux autres enfants. J’avais des cheveux très, très frisés, j’étais très mate de peau. Je pense que la différence chez certains enfants, ça peut les intriguer… Ça devenait de la haine, vraiment« . Un harcèlement scolaire qui ne s’est d’ailleurs pas limité aux élèves de l’école puisque comme elle a pu le confier sur le plateau de Non stop people ce lundi 16 novembre, cette dernière a également reçu « des claques » de ses professeurs de l’époque. « Je l’ai vraiment vécu. J’étais particulière, différente, je ne m’exprimais pas beaucoup, je parlais peu. J’étais dans mon monde d’artiste. Quand on s’isole, qu’on ne s’exprime pas, il y a des profs qui ont dû se planter sur moi ».
Une situation qui a beaucoup traumatisé Chimène Badi, décidant ainsi il y a peu d’accepter de témoigner suite à la demande de l’ancien Ministre de l’Éducation, « J’ai commencé à en parler à partir du moment où Vincent Peillon s’est approché de moi pour faire une campagne contre cette lutte ». Une lutte qui lui tient désormais à cœur de mener pour ne pas que des enfants subissent le même acharnement qu’elle.
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La rédaction
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