- Dans l’épisode de Koh-Lanta diffusé vendredi sur TF1, l’épreuve d’immunité était éliminatoire pour le candidat finissant à la dernière position.
- C’est Fabrice, le candidat nordiste de 54 ans, qui a ainsi perdu sa place dans le jeu.
- Pour 20 Minutes, il revient sur son parcours. « Depuis mon retour, je me trouve hyper épanoui, ouvert, plus qu’avant », assure celui qui ne garde que de bons souvenirs de sa participation.
Koh-Lanta, les 4 terres a perdu sa plus belle chemise. Cette semaine, l’épreuve d’immunité était éliminatoire pour le candidat ou la candidate qui finirait à la dernière place. Et c’est Fabrice, le sympathique garagiste du Nord, qui a fait les frais de cette règle redoutable. L’aventurier de 54 ans raconte à 20 Minutes ce que son expérience dans l’émission de
TF1 lui a apporté et révèle pourquoi il a placé dans sa valise cette fameuse chemise avec laquelle il n’est pas passé inaperçu.
Dans les instants qui ont suivi votre élimination, vous aviez l’air davantage peiné d’être séparé des autres aventuriers que de voir votre parcours dans le jeu s’arrêter…
C’est vrai ? Ça se voit autant ? (Il éclate de rire)
Oui. Vous l’avez même verbalisé en disant à Denis Brogniart : « Ce n’est pas dur de partir, tout le monde part. C’est dur de les quitter. »
C’est vrai ! J’étais parti dans l’idée de faire une bonne aventure, avec une bonne bande de copains. C’est comme si je partais en vacances avec mes potes. J’avais effectivement lié des amitiés avec beaucoup d’aventuriers. J’étais bien avec tout le monde. Les quitter me faisait mal au cœur parce qu’on n’allait plus se voir. Quand on vit des choses difficiles, c’est encore plus dur lorsqu’on se quitte. Cela me faisait aussi mal de partir du jeu parce que je savais que derrière, il y avait ma famille, mes amis, une région qui me suivaient et j’ai pensé à eux.
Vu votre entente avec les autres candidats, partir sans être éliminé à un conseil, c’est la meilleure sortie possible, non ?
Exact. Quand j’ai retrouvé Bertrand-Kamal, qui est sorti de la même manière, il m’a dit : « Ecoute, personne ne t’a éliminé, c’est exceptionnel ! » Il m’a rassuré (rire). Il avait raison. Personne ne m’a éliminé, je n’en veux à personne. En tête, il ne me reste que du bonheur, je n’ai aucune rancœur.
Aux premiers jours de l’aventure, vous auriez imaginé aller aussi loin ?
Quand on commence l’aventure, on ne sait jamais quand on va sortir. Il peut se passer tellement de choses. Je ne pensais pas aller si loin, notamment quand j’ai vu qu’il y avait de sacrés sportifs. On se regardait avec Marie-France et on se disait « Ouah, c’est pas possible, on n’a pas le niveau physique ». Après, petit à petit, on commence à prendre de l’assurance et j’y ai cru.
Il a beaucoup été fait référence à votre âge. Cela vous a énervé ?
L’âge au début de l’aventure est important mais, au fur et à mesure, quand on démontre sur les épreuves qu’on n’est pas si mauvais que ça, le sujet est moins abordé. Denis Brogniart, avait insisté sur mon âge lors de l’épreuve des piquets. Il avait été impressionné par ma performance et ça avait accentué à ce moment-là le fait que j’étais doyen. Sur la fin, on était tous des aventuriers sur un pied d’égalité.
Qu’aurez-vous appris sur vous-même en participant à « Koh-Lanta » ?
Que j’ai un sacré pouvoir d’adaptation. Quand on arrive sur l’île est qu’on est complètement paumés, loin de nos familles, sans rien à manger ni savoir où dormir, il ne faut pas craquer. J’ai quand même résisté à tous ces aléas. Je n’ai jamais fait de stages de survie, tout ça, c’est pas dans mes idées. Je me suis aussi adapté aux autres aventuriers. Je suis assez timide, sur la réserve, c’est comme ça, mais petit à petit, je suis sorti de ma coquille, je me sentais bien, je n’avais plus peur des caméras. J’ai vaincu ce côté un peu toujours en retrait. Depuis mon retour, je me trouve hyper épanoui, ouvert, plus qu’avant.
Une dernière question s’impose… Vous vous êtes aussi démarqué par votre choix de chemise. Vous vous attendiez à ce que ça fasse autant parler ?
(Il rit) Je devais préparer mon sac pour l’aventure et c’était un peu la panique. A chaque fois que j’envoyais à la production une photo de ce que je voulais prendre, on me répondait non. Alors quand les journalistes de l’émission sont venus pour tourner mon portrait, ils m’ont dit de prendre quelque chose avec des manches longues. J’ai sorti cette fameuse chemise et la journaliste m’a dit : « Bah, pourquoi pas ? ! » Je l’ai donc emportée. Lorsque je l’ai mise au premier conseil, le premier soir, les potes aventuriers se sont marrés : « Waouh, mais tu t’en vas à quelle soirée ? » C’est là que je me suis dit que ça allait faire parler. Quand Denis m’a vu arriver, il m’a dit que j’avais la classe (rires).
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