Thermographie : en quoi consiste cet examen alternatif à la mammographie ?

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Au moins 50 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en France chaque année, ce qui en fait le cancer le plus fréquent chez la femme. A ce jour, le dépistage par mammographie reste le plus répandu, mais la thermographie infrarouge pourrait bien, dans certains cas, devenir une alternative non douloureuse à cet examen.

Thermographie infrarouge : qu’est-ce que c’est que cette technique utilisée dans le domaine médicale ?

La thermographie infrarouge est une technique qui permet d’obtenir les images thermiques d’un objet ou du corps. En détectant les différentes températures à la surface de la zone ciblée du corps, elle permet d’identifier et de mettre en évidence les contrastes de températures. Sur l’image, les endroits plus froid apparaissent en bleu plus ou moins foncé en fonction de la température, et les endroits plus chauds sont quant à eux colorés en orange ou rouge.

Cette technique d’imagerie médicale est peut être utilisée comme alternative à la mammographie, pour le dépistage du cancer du sein.

Le procédé est très simple : la caméra thermique prend une simple photographie de la poitrine, et l’analyse des images obtenues permet ensuite de déceler des anomalies et éventuellement de diagnostiquer un cancer du sein.

Sans douleur, non invasive… La thermographie, une alternative à la mammographie ?

Bien qu’elle fasse polémique dans le cadre du dépistage du cancer du sein, la thermographie présente un avantage pour les femmes qui doivent passer un examen de contrôle, et pas des moindre : elle est non invasive et indolore. Aussi, n’étant pas une radiographie, elle n’expose pas non plus à des rayons X, contrairement au dépistage par mammographie.

Si une étude danoise a démontré que la thermographie permettait de réduire le nombre de surdiagnostics de cancer du sein, en écartant les lésions bénignes du sein, parfois compliquées à distinguer avec une mammographie, son efficacité aurait des limites.

Ainsi, certains spécialistes alertent sur la difficulté que l’on peut avoir à diagnostiquer un cancer du sein à un stade précoce avec la thermographie infrarouge. Cette technique ne permettrait pas notamment d’accéder aux tumeurs plus profondes, qui sont invisibles à la surface. Les calcifications mammaires, qui sont des formations de dépôts de calcium dans les tissus mammaires qui peuvent alerter sur un cancer du sein, ne semblent pas non plus détectables avec l’imagerie médicale par infrarouge.

Que ce soit à la suite d’un dépistage par mammographie ou par thermographie, si des lésions potentiellement cancéreuses ont été détectées, des examens complémentaires sont nécessaires, comme une biopsie mammaire, pour confirmer ou non un cancer du sein.

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