Exclusif. – Egérie du parfum iconique de la maison de la rue Cambon, Marion Cotillard revient dans une nouvelle campagne. L’actrice nous dévoile en exclusivité les coulisses de ce film signé du réalisateur Johan Renck.
Il aura 100 ans en 2021 et pourtant n’a pas pris une ride. Le parfum Chanel N°5 continue de séduire les femmes à travers le monde. Ambassadeur olfactif de la griffe au double C, il a pu compter sur des égéries prestigieuses au fil des ans. Depuis février 2020, c’est Marion Cotillard qui lui prête ses traits. Une rencontre comme une évidence. «J’ai senti un lien immédiat avec le N°5. [Il] est aujourd’hui un classique, mais il a gardé sa singularité. D’ailleurs, c’est le propre d’une icône, de traverser le temps. Je me sens donc très chanceuse de continuer à faire vivre l’histoire de ce parfum iconique.»
Pour mettre en scène la rencontre entre ce jus emblématique et l’actrice oscarisée, Chanel mise sur un film pensé comme un moment de cinéma. Et ce, dans la grande tradition des campagnes publicitaires de la fragrance. Elle a en effet vu défiler au fil de son histoire des duos marquants, devant et derrière la caméra, tels que Nicole Kidman et Baz Luhrmann ou encore Audrey Tautou et Jean-Pierre Jeunet.
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Le scénario ? «C’est une histoire d’amour assez joyeuse. J’ai ressenti cette femme pleine de joie avec une grande liberté dans la façon d’exprimer ce qu’elle ressent», explique l’actrice. «On est au paroxysme de ce sentiment amoureux avec deux forces humaines qui se rencontrent.»
La nouvelle campagne débute à Paris, la nuit, sur un pont surplombant la Seine.
On y découvre Marion Cotillard dans une grande cape noire qui se perd dans la beauté de la lune.
Pour ce film publicitaire, Chanel a confié la réalisation au Suédois, Johan Reck qui a déjà dirigé Keira Knightley pour Coco Mademoiselle et Lily-Rose Depp pour N°5 L’Eau.
Bouche framboise et regard smoky, la comédienne oscarisée joue les femmes amoureuses.
Pour ce nouveau-rendez-vous, c’est le réalisateur (notamment de la série Chernobyl) et musicien suédois Johan Renck qui a été sollicité. «J’étais très heureuse de le rencontrer, confie Marion Cotillard. Nous avons eu une collaboration enrichissante, heureuse. Il a cette énergie malicieuse et magique. Et en même temps, c’est quelqu’un qui a un univers très singulier.» Le réalisateur et la comédienne nous raconte une histoire qui débute au cœur de Paris, la nuit, près de la Seine. Pour se finir dans un pas de deux «qui ne ressemble à aucun autre», comme le confie l’actrice, partagé avec l’ancien danseur étoile de l’Opéra de Paris Jérémie Bélingard… sur la lune. La danse, à l’instar de cet astre, est «le troisième personnage de cette histoire», raconte Thomas du Pré de Saint Maur, directeur des ressources créatives Chanel Parfums Beauté qui a dirigé le projet.
Un challenge pour Marion Cotillard (relevé avec le chorégraphe Ryan Heffington) mais aussi un vrai plaisir car cet art occupe une place importante dans son quotidien. «Je me suis donné comme règle de vie de chanter, danser et rire au moins une fois par jour ! Je danse beaucoup avec mes enfants.» La comédienne donne aussi de la voix puisqu’elle reprend un morceau de la Néo-Zélandaise Lord, Team : «C’est une chanson qui n’est pas facile à chanter. La voix de Lord est tellement particulière. Je l’aime tellement ! Et il y a un esprit de liberté dans ses paroles. Réinterpréter ce titre était intimidant.»
Une robe iconique
Pour l’accompagner sans entraver ses mouvements dans cette chorégraphie originale, Virginie Viard, directrice artistique des collections mode de la maison de la rue Cambon a imaginé une robe aux couleurs du N°5.
«Je voulais que Marion évolue dans une robe qui soit tout Chanel, passé, présent et futur. Donc iconique. Nous sommes repartis de la robe portée par Mademoiselle Chanel, immortalisée par Cecil Beaton en 1937 et que Karl Lagerfeld aimait particulièrement… Nous l’avons adaptée pour que Marion se l’approprie, qu’elle puisse danser, que la robe la serve, elle, et non l’inverse», souligne-t-elle. En dentelle, cette pièce a nécessité plus de 900 heures de travail au sein des ateliers Chanel mais aussi de la maison Lesage qui s’est vu confier la broderie des motifs de fleurs et de feuillage. «C’est un bijou de grâce dans lequel j’ai pu bouger, danser, courir… Cette robe exprime le mouvement et la liberté», confie celle qui a eu la chance de la porter pour ce film, à découvrir le 30 octobre sur petits et grands écrans.
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