To the Lake sur Netflix : Que vaut cette série catastrophe russe qui fait étrangement écho à l'actualité ? Nos premières impressions

Il y a comme un air de déjà-vu dans cette série d’anticipation russe troublante de véracité ! 

Impossible de ne pas penser à la pandémie de coronavirus qui frappe la planète depuis le début de l’année 2019 lorsqu’on regarde To The Lake. Cette nouvelle série catastrophe russe, disponible depuis le mercredi 7 octobre sur Netflix frappe par son étrange ressemblance avec notre quotidien bouleversé. Un parallèle intriguant qui a titillé notre curiosité dès les premières secondes, à tel point qu’on n’a pas pu s’empêcher de dévorer frénétiquement la première saison. Le pitch ? La ville de Moscou est attaquée par un violent et mystérieux virus, provoquant la mort en quelques heures. L’infection très virulente s’accompagne de symptômes comme une toux sanguinolente et la dépigmentation des pupilles qui fait ressembler ses victimes à des zombies. Pour tenter d’endiguer l’épidémie, les habitants de Moscou se retrouvent entièrement confinés, à la merci des pilleurs sans scrupule.

Les personnes contaminées sont quant à elles parquées par les autorités et recouvertes d’une étrange peinture blanche. À l’origine, la série est basée sur le best-seller littéraire Vongozero d’Yana Vagner publié en 2011. Réalisée par Pavel Kostomarov, elle est composée de huit épisodes et suit le quotidien de deux familles qui tentent tant bien que mal de survivre et d’échapper au virus. S’engage alors une véritable course contre la montre qui prend littéralement aux tripes ! Au programme de cette série d’anticipation : beaucoup de suspens, une forte dose d’anxiété et quelques grosses frayeurs. À mi-chemin entre The Walking Dead (qui vient de briser un triste record avec son « faux » season finale) et The Rain, To the Lake nous a frappé par son authenticité, son minimalisme et son réalisme exacerbé.

Pour preuve, on s’identifie très facilement au triste sort des protagonistes et on se surprend à se demander si la situation pourrait dégénérer à ce point dans la vraie vie. On ne va pas vous mentir, il s’agit-là d’un show très anxiogène à ne pas mettre entre toutes les mains, surtout en ces temps compliqués. Mention spéciale à Maryana Spivak (Irina) et Viktoriya Isakova (Anna) qui livrent une prestation constante et riche en profondeur. Ainsi qu’à Kirill Käro (Sergey) qui incarne avec justesse un père de famille tiraillé qui se retrouve à devoir protéger et faire cohabiter son ex-femme et son fils avec sa nouvelle compagne (qui fut sa maîtresse) et son fils Asperger.

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