Très différents l’un de l’autre, Julien et Sean Lennon, les fils de l’inoubliable chanteur des Beatles John Lennon, ont eu une enfance aux antipodes. Pourtant, et contre toute attente, les deux jeunes hommes, tous deux musiciens, s’entendent à merveille.
Ce 9 octobre, John Lennon aurait eu quatre-vingt ans. Un triste anniversaire pour Yoko Ono, sa veuve, déjà très affaiblie, mais également pour ses fils, Julian et Sean. Encore très jeunes lorsque leur père est décédé, les deux frères ont, avec le temps, réussi à créer une vraie relation. Il faut dire que, tout comme l’interprète d’Imagine, Julian et Sean ont une passion commune pour la musique.
Julian, fruit de l’union entre John Lennon et Cynthia Powell, est né en 1963. Cette année-là, les Beatles sortent coup sur coup Please Please Me et With the Beatles. Le groupe se devant d’entretenir une image rebelle, le petit Julian reste dans l’ombre. Il n’a que cinq ans quand son père tombe sous le charme de Yoko Ono. Délaissé, il ne le reverra que quelques années avant sa mort, en 1980. Un abandon dont n’a jamais tenu compte le jeune homme qui, marchant dans les pas de ce père qu’il admire tant, se lancera lui aussi dans la musique. Après avoir sorti six albums, l’artiste s’est récemment tourné vers la photographie et publie des ouvrages spécialisés. En parallèle, il a créé sa propre fondation, White Feather, consacrée à l’environnement.
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Sean Lennon, le fils prodigue
Contrairement à son frère, Sean Lennon, fils de John Lennon et de Yoko Ono, a été choyé par son père, et ce, jusqu’à sa mort, cinq ans après sa naissance. Initié très tôt à la musique, Sean Lennon est également un musicien hors pair qui compte plusieurs albums à son actif, en solo et avec son groupe, The Ghost of A Saber Tooth Tiger. Cependant, militant dans l’âme, le filleul d’Elton John a dernièrement quelque peu délaissé sa carrière musicale pour défendre des causes qui lui tiennent à cœur.
Fervent défenseur de la non-violence, il a, après le décès de George Floyd, partagé un appel à la paix digne de son père sur son compte Instagram. « Croire au principe de non-violence comme mon père, Gandhi et Martin Luther King, n’est pas une position de privilège ou de race. C’est une philosophie ancrée dans le bouddhisme, la religion de mes ancêtres, écrivait-il, avant de conclure : « La violence policière est mauvaise, la violence gouvernementale est mauvaise, et la violence civile est également mauvaise. La violence engendre la violence, et ma croyance va bien au-delà de la couleur ou de l’absence de couleur de ma peau. »
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