Pour faire face à la recrudescence des cas de Covid-19 en France, de nouvelles mesures restrictives ont été annoncées dans certaines régions de France. Que faire si mon enfant présente des symptômes, ou en cas de fermeture d’école ? Les réponses à vos questions.
- Chômage partiel
- Ecole fermée Covid
- Masque à l’école
- Masques transparents
- Crèche et Covid
- Protocole sanitaire rentrée
- Nouvelle vague
[Mis à jour le 15 septembre à 11h14]. Pour faire face à l’augmentation du nombre de cas de Covid-19, de nouvelles restrictions ont été prises ce 14 septembre en Gironde, dans les Bouches-du-Rhône ainsi que dans la Loire et le Nord. A Marseille par exemple, les rassemblements sont désormais limités à 10 personnes dans les parcs, sur les plages et les quais, les soirées étudiantes sont interdites et les sorties scolaires suspendues. En France, les fermetures d’écoles ne cessent de se multiplier, laissant les parents parfois pris de court, contraints de rester à la maison pour s’occuper des enfants. Que faire si l’établissement scolaire ne peut accueillir mon enfant, dans quels cas peut-on bénéficier du chômage partiel ? Puis-je emmener mon enfant à l’école s’il a simplement le nez qui coule ? On fait le point sur les dernières actualités et annonces de l’Education nationale face au Covid-19.
Chômage partiel pour les parents : quelles conditions ?
Selon le protocole sanitaire, la fermeture d’un établissement scolaire est « envisageable » à partir de trois cas de coronavirus, avait précisé Jean-Michel Blanquer. Des solutions étaient donc attendues pour les parents contraints de rester à la maison pour garde d’enfants. « Les mesures d’indemnisation dérogatoires en vigueur avant l’été seront donc réactivées pour que les parents concernés puissent bénéficier d’un niveau de rémunération garanti« , précise le ministère de la Santé dans un communiqué du 9 septembre. Pour en bénéficier, les deux parents doivent être dans l’impossibilité de faire du télétravail, et devront fournir un justificatif attestant que la classe ferme ou que l’enfant est un cas contact. En outre, seul un des deux parents pourra bénéficier d’une indemnisation de l’Etat. « Les parents qui sont dans l’impossibilité de télétravailler pourront bénéficier d’un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail, et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement ».
Ecole fermée et Covid : que faire en cas de symptômes à l’école ?
Le protocole sanitaire à l’école précise les mesures à prendre en cas de fermeture de classe ou d’école. « Nous déclenchons à peu près 250 protocoles par jour » a précisé Jean-Michel Blanquer sur Europe 1 ce 4 septembre. « C’est à rapporter aux plus de 60 000 écoles, collèges et lycées qui existent en France, donc c’est un chiffre petit », estime le ministre de l’Education nationale. Selon lui, les cas sont la plupart du temps « liés à des facteurs externes à l’école, avec des personnes qui souvent avaient pu être contaminées avant la rentrée« . Il a rappelé que dès lors que plus de trois cas de Covid-19 étaient déclarés dans une école, « ça déclenche la fermeture d’une structure scolaire« .
Si un enfant présente des symptômes de fièvre ou de la toux avant de se rendre à l’école, il devra rester à la maison et consulter un médecin, qui décidera de lui faire passer un dépistage, s’il peut retourner en classe, ou après 7 jours.
Si l’enfant présente des symptômes à l’école, il devra alors être isolé dans une salle, et dans ce cas, le masque est recommandé à partir de 6 ans. L’établissement prévient alors les parents qui devront venir le chercher.
Si le cas est confirmé, l’école prévient alors l’agence régionale de la santé (ARS) qui dressera une liste des personnes ayant été en contact avec l’enfant ou l’adulte. Les personnes figurant sur la liste devront rester à domicile en attendant de savoir quelles sont ceux qui doivent se faire dépister. Même si le test est négatif, une quatorzaine est exigée. « Dans les quarante-huit heures qui suivent ce test, l’ensemble des mesures pour briser la chaîne de contamination est prise. Cela peut aller jusqu’à la fermeture d’une classe ou même la fermeture d’une école ou d’un établissement, ou même de plusieurs écoles« , a déclaré Jean-Michel Blanquer ce mercredi 26 août. Le ministère de l’Education rappelle que l’école ferme totalement ou partiellement à partir de trois cas avérés.
Selon les situations, notamment en cas de fermeture d’école suite à un cas de Covid, l’enseignement à distance sera mis en place, avec « une capacité d’adaptation territoire par territoire », précise le ministre. La commune, la préfecture et l’ARS seront décisionnaires. Si la préfecture ordonne de fermer l’école, la commune se devra d’obéir. Mais si la préfecture ne donne pas d’obligation, la commune aura un pouvoir décisionnel, ont précisé Agnès Lebrun et Jean-Michel Blanquer ce 26 août.
Voici la procédure si des cas de Covid sont suspectés à l’école :
- Isolement de la personne : la durée d’isolement est désormais portée à 7 jours au lieu de 14 jours
- Remise de la liste des personnes contacts à l’agence régionale de santé
- Dépistage rapide et systématique des cas contacts
- Fermeture partielle ou totale de la classe ou de l’école de manière temporaire, en fonction de la situation sanitaire
- La continuité pédagogique (en présentiel ou à distance) sera assurée dans toutes les situations, pour tous les élèves
Les dernières actualités concernant les écoles :
- De nouvelles restrictions à Bordeaux et Marseille. La préfète de Bordeaux, Fabienne Buccio, a annoncé de nouvelles mesures ce 14 septembre : « les fêtes étudiantes seront annulées ou empêchées« , les rassemblements familiaux et festifs sont limités à 10 personnes maximum. Par ailleurs, les sorties scolaires seront suspendues dans l’enseignement primaire et secondaire. Mêmes mesures à Marseille qui annule aussi sa foire, les journées du Patrimoine, la fête des voisins, et étend l’obligation du port du masque de 6h à 2h sur l’ensemble des communes.
- A Rennes, 43 étudiants ont été testés positifs après des soirées. L’Agence régionale de la santé de Bretagne leur demande d‘éviter les soirées étudiantes en invitant « l’ensemble des étudiants à réduire fortement leurs interactions sociales et ne pas participer à des événements privés ou publics, notamment festifs, incompatibles avec le respect des règles de distanciation et à fort risque de contamination ».
- Des Clusters dans les universités. Frédérique Vidal a annoncé ce 13 septembre que plus d’une dizaine de clusters avaient été signalés dans les grandes écoles et universités. Selon l’ARS, ces clusters se seraient davantage développés lors des soirées privées entre étudiants ou parmi ceux qui partagent une colocation, plutôt qu’au sein des établissements.
- Les évaluations d’élèves débutent ce 14 septembre. Les élèves de primaire, du collège ainsi que les lycéens seront soumis à des évaluations, pour les classes de CP et de CE1. L’objectif ? Mieux repérer les élèves décrocheurs afin de leur proposer un accompagnement adapté. Après plusieurs semaines d’école à distance, l’objectif de ces évaluations sera plus que jamais d’évaluer les besoins des élèves.
- A Calais et dans le Calaisis (Pas-de-Calais), le masque devient obligatoire pour les élèves et parents d’élèves « dans un périmètre de 50 mètres autour des entrées et des sorties des crèches et des établissements scolaires » a annoncé le préfet du département Louis Le Franc.
- 7 jours d’isolement au lieu de 14 jours. Dans son discours en direct de Matignon ce 11 septembre, Jean Castex a annoncé que 42 départements étaient classés rouges, en circulation active du virus. En outre, la durée d’isolement est portée à 7 jours (au lieu de 14 jours), période durant laquelle le risque de contagion est le plus important.
- Retour des enfants à l’école : pas de certificat médical obligatoire. L’Ordre national des médecins a rappelé ce vendredi que les médecins n’ont pas à remettre de certificat médical « de non-contre-indication au retour à l’école » lorsque les enfants présentent des symptômes évocateurs du Covid-19. En effet, certains professionnels de santé ont subi des pressions pour en établir. Le protocole sanitaire prévoit un retour possible des élèves à l’école en cas de « test négatif ou de respect des délais prescrits par les autorités sanitairesé.
- Pour le SNUIPP-FSU (premier syndicat du primaire), les masques en tissu AFNOR fournis par l’Education nationale aux professeurs ne sont pas suffisamment protecteurs contre le coronavirus. Ils réclament « des masques chirurgicaux dans les écoles pour protéger élèves et personnels ». Selon le syndicat, les enseignants « seront donc considérés comme ‘contacts à risque’ si un enfant de leur classe est testé positif au Covid-19. De même l’ensemble des enfants d’une classe sera considéré comme contact à risque si un personnel est testé positif. » Il ajoute que les conditions actuelles ne permettent pas d’éviter le brassage des élèves et par conséquent la propagation de l’épidémie, et la fermeture des classes ou de l’école. Autre recommandation de la part du collectif Stop-Postillons : le port du masque dès l’école primaire au lieu du collège, soit à partir de 6 ans au lieu de 11 ans.
- L’aide à l’accès à l’enseignement supérieur. Ce 8 septembre, Emmanuel Macron a annoncé que le dispositif visant à soutenir les jeunes et les aider à accéder à l’enseignement supérieur passerait de 80 000 à 200 000 places, pour promouvoir l’égalité des chances. « Cette nouvelle « cordée de la réussite », nous allons la passer de 80 000 aujourd’hui à 200 000 [places], avec ce système de bourses, avec le renforcement des moyens que nous allons mettre en place, pour permettre d’identifier, dès la 4e, des jeunes et de les emmener jusqu’à l’après-baccalauréat », a-t-il déclaré lors d’une visite dans un lycée professionnel en Auvergne-Rhône-Alpes.
- Les parents stressés par les fermetures de classes. Selon un sondage réalisé par OpinionWay pour Microsoft France , 68% des parents français appréhendent le retour de la classe à la maison en cas de cas positifs au coronavirus dans la classe de leur enfant. Mené auprès de 575 parents d’élèves, ce sondage appelé « Rentrée scolaire 2020 : quelle place pour le numérique ? « révèle que les femmes (36% contre 28% pour les hommes) redoutent d’être amenées à faire la classe elles-mêmes. Une inquiétude partagée par les parents les moins diplômés. 67% des parents estiment aussi que leurs enfants ne maîtrisent pas suffisamment l’outil numérique pour faire leurs devoirs, réaliser des recherches sur internet ou simplement travailler en autonomie devant un écran. Enfin, le sondage explique que ce sont surtout les parents d’enfants en élémentaire et dans une moindre mesure au collège qui appréhendent le plus de faire l’école à la maison, alors que les parents de lycéens semblent plus confiants.
- Jean-Michel Blanquer a annoncé qu’une indemnité d’un montant de 450 serait versée dès la fin de l’année 2020 aux directrices et directeurs d’établissements scolaires, afin de les accompagner dans la gestion de cette crise sanitaire.
- Un Grenelle des professeurs. Pour redonner confiance aux enseignants, Jean-Michel Blanquer a annoncé au Journal du Dimanche qu’il allait lancer un Grenelle des professeurs. « D’ici à octobre, nous discuterons de la hausse des rémunérations pour 2021, grâce aux 400 millions d’euros supplémentaires obtenus. Et à partir de novembre, nous négocierons pour définir une loi de programmation pluriannuelle » en précisant qu’il souhaitait améliorer « la place des enseignants dans la société ».
- Une prime pour le matériel informatique. Jean-Michel Blanquer prévoit une prime pour permettre aux enseignants et aux élèves d’être équipés en matériel informatique. « Le fait que nous allions vers un équipement systématique de chaque élève et chaque professeur est notre objectif » a déclaré le ministre de l’Education le 27 juillet sur France Info. Il précise également qu’une « formation à l’enseignement à distance va se généraliser » et rappelle que « la France est un des pays qui a le mieux réussi l’enseignement à distance » durant la période de confinement.
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Qui doit porter un masque à l’école ?
Systématique et obligatoire à l’école dès le collège, « le masque devra être porté par tous, professeurs ou élèves, dès l’âge de 11 ans dans les espaces clos même lorsqu’une distance physique d’un mètre est respectée« , précise le gouvernement. Jean-Michel Blanquer a ajouté ce 26 août : « ce que chacun doit comprendre de manière simple, c’est que tous les adultes portent le masque, et que les enfants et les adolescents le portent à partir de la classe de sixième« . Contrairement à ce qui avait été annoncé concernant les exceptions du port du masque pour les enseignants de maternelle : « nous avons préféré ne pas maintenir ces exceptions » a précisé Jean-Michel Blanquer.
Des masques transparents pour les enseignants
Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, a annoncé au JDD que tous les enseignants de maternelle et des classes qui accueillent des enfants malentendants seront prochainement équipés de masques « inclusifs ». Ces masques transparents permettront ainsi à tous les élèves de mieux comprendre les professeurs en lisant sur les lèvres. « Plus de 100 000 masques seront fabriqués d’ici à la fin du mois. Des masques transparents, réutilisables, lavables 25 fois à 60 °C, qui vont être disponibles en grand nombre dans le courant de l’automne ».
Masque obligatoire pendant les récréations
En dehors de la classe, dans les espaces aérés, le port du masque se fera « selon l’appréciation locale ». Par ailleurs, le masque sera obligatoire pour les élèves et le personnel de l’éducation pendant les récréations au collège et au lycée, mais uniquement pour les personnels en primaire, a déclaré le ministre sur France Inter ce 27 août.
- Pour les élèves scolarisés en maternelle : le masque est à proscrire.
- Pour les élèves scolarisés à l’école élémentaire : le masque n’est pas recommandé, mais des masques sont à disposition pour ceux qui présentent des symptômes, dans l’attente de leur départ de l’école.
- Pour élèves de collège et lycée, le masque est obligatoire dans les espaces clos, même lorsqu’une distanciation d’un mètre est respectée.
- Pour les membres du personnel : le masque est obligatoire en primaire, au collège et au lycée même quand la distanciation d’au moins un mètre est garantie, soit de la maternelle à la terminale.
- « Dans l’enseignement supérieur, le masque sera obligatoire pour tout le monde« a déclaré le premier ministre Jean Castex ce 27 août.
Aération des classes, limitation du brassage des classes, lavage des mains… Le protocole sanitaire sera bien celui dévoilé au mois de juillet, qui avait été assoupli.« Nous avons demandé qu’il n’y ait de brassage que par niveau et non pas inter-niveau, dans le fonctionnement des lycées en particulier. Concrètement, il pourra y avoir des élèves de seconde qui se croisent dans un lycée. Mais normalement, les emplois du temps sont conçus de telle façon que les élèves de seconde ne croisent pas les élèves de première, et vice versa », a précisé Jean-Michel Blanquer ce 26 août.
Quelles mesures pour les bébés à la crèche ?
- Les professionnels des crèches et micro-crèches ne sont masqués que lorsque la distance d’un mètre avec un autre adulte ne peut pas être respectée, comme c’était le cas depuis le 22 juin.
- Aussi, les parents munis d’un masque peuvent entrer dans les locaux pour venir chercher leur bébé ou le déposer.
- Quant aux doudous, ils peuvent être emmené entre la crèche et la maison, mais devront être lavés régulièrement (tous les deux jours).
Protocole sanitaire à l’école : quelles mesures ?
Voici les mesures mises en place après l’avis du Haut Conseil de la santé publique pour la rentrée de septembre. Néanmoins, le ministre de l’Education nationale a expliqué ce mercredi 26 août que des « adaptations locales » pourraient être mises en place en fonction de l’évolution de l’épidémie.
- La distanciation physique d’un mètre n’est plus obligatoire pour tous les cycles dans les espaces clos, lorsqu’elle n’est pas matériellement possible et qu’elle ne permet pas d’accueillir tous les élèves. Cette règle concerne tous les espaces clos : salles de classe, ateliers, bibliothèques, réfectoires, cantines, internats… Si la configuration des salles de classe ne permet pas de respecter la distanciation physique d’au moins un mètre, l’espace est organisé de manière à maintenir la plus grande distance possible entre les élèves
- Pas de distanciation physique dans les espaces extérieurs (mais les plus de 11 ans doivent porter un masque)
- La limitation du brassage entre classes et groupes d’élèves n’est plus obligatoire, y compris dans les transports scolaires (mais les collégiens et lycéens doivent porter un masque lors des déplacements dans l’établissement scolaire, ou lorsque la distanciation ne peut être garantie dans les transports). Cependant, le déroulement de la journée et des activités scolaires est organisé pour limiter les regroupements et les croisements importants. Les arrivées et départs sont particulièrement étudiés pour limiter au maximum les regroupements d’élèves et/ou de parents.
- L’accès aux jeux, aux bancs et espaces collectifs extérieurs est désormais autorisé. Des objets partagés au sein d’une même classe ou d’un même groupe peuvent être mis à disposition : ballons, jouets, livres, jeux, journaux, dépliants réutilisables, crayons…
- Un nettoyage des sols et des grandes surfaces (tables, bureaux) est réalisé au minimum une fois par jour, ainsi qu’une désinfection des surfaces les plus fréquemment touchées par les élèves et les personnels dans tous les espaces communs (les poignées de portes, les interrupteurs…). Les tables du réfectoire sont nettoyées et désinfectées après chaque service.
- A la cantine : il faudra respecter un mètre de distance entre chaque enfant. Si ce n’est pas possible, il faudra par exemple utiliser de nouvelles salles pour prendre son déjeuner ou augmenter le nombre de services pour diviser les passages simultanés à la cantine. Les tables devront être nettoyées et désinfectées après chaque service. Le ministre de l’Education recommande des horaires différentes selon les élèves « de manière à limiter les flux et la densité d’occupation ». Enfin, les cours de sport à l’école font également exception : les élèves pourront ne pas porter de masque mais « aucune activité n’est proscrite ». Elle devront se dérouler « dans le respect des règles sanitaires ».
- Concernant les universités : « Un certain nombre d’universités ont décidé de faire une partie de leurs cours en télétravail », précise le Pr Delfraissy.
Covid à l’école : et en cas de reprise de l’épidémie ?
Le ministère a anticipé les différentes situations. « Dans l’hypothèse où la situation sanitaire exigerait des mesures plus strictes, du fait d’une circulation active du virus sur tout ou partie du territoire national, un plan de continuité pédagogique sera mis en place pour assurer l’enseignement à distance« , indiquait la circulaire de rentrée scolaire publiée le 10 juillet. Ce 26 août, Jean-Michel Blanquer a de nouveau insisté et confirmé ce point. « Le ministère a élaboré un plan comprenant, outre le protocole sanitaire, le rappel des principales actions à conduire, des conseils et bonnes pratiques sur l’organisation du service et l’équipement numérique, les modalités d’activation des classes virtuelles du Cned et de Ma classe à la maison, et une sélection de ressources pédagogiques numériques à disposition des professeurs et des familles« . Voici les différentes hypothèses :
En cas de circulation active du virus
Concrètement, si le nombre d’élèves devait de nouveau être limité dans les écoles en raison d’une circulation active et localisée du virus, nécessitant la mise en place d’un protocole sanitaire stricte, les enfants pourraient (selon les situations et comme pendant le confinement) suivre les cours à distance avec Ma Classe à la maison ou le Cned, et être pris en charge en participant au dispositif 2S2C (sport, santé, culture, civisme). Les autres locaux des écoles, collèges et lycées devront notamment être mobilisés afin d’accueillir les élèves dans de meilleures conditions. Dans cette situation « tous les élèves doivent avoir accès à des cours en présentiel chaque semaine« précise le ministère, mais des groupes pourraient aussi alterner à la journée ou à la demi-journée. En revanche, « les élèves scolarisés en CP et CE1 dédoublés en éducation prioritaire devront impérativement être scolarisés à temps plein« .
En cas de circulation très active du virus nécessitant la fermeture des écoles
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Voir un exemple
Le ministère de l’Education anticipe l’hypothèse selon laquelle des établissements scolaires nécessiteraient d’être fermés, au niveau local. Les enseignants pourront alors s’appuyer sur les cours des professeurs diffusés sur la Maison Lumni et suivre les cours à distance. En outre, les élèves en situation de « déconnexion numérique » devront être identifiés en amont.
Quels gestes barrière à l’école ?Tous les élèves doivent respecter les gestes barrière lorsqu’ils arrivent dans l’établissement, avant chaque repas, avant, pendant et après la récréation, après être allé aux toilettes et le soir, avant de rentrer chez eux.
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