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Dans une interview accordée au magazine Point de Vue, en kiosque mercredi 5 août 2020, Brigitte Bardot se confie sur son enfance, ses complexes ainsi que sur sa relation avec sa soeur Mijanou et ses parents.
- Brigitte Bardot
A 85 ans, Brigitte Bardot est toujours aussi cash. Dans une interview accordée au magazine Point de Vue, en kiosque mercredi 5 août 2020, l’icône mondiale du cinéma français devenue défenseuse des animaux ne passe pas par quatre chemins et se confie sur divers sujets : sa vision de la célébrité, sa vision de la maternité mais aussi sa mort ou son enfance. “La célébrité possède un revers de la médaille trop lourd à porter”, commence d’emblée Brigitte Bardot. “J’aimais cela au début, cela m’amusait, mais je ne me rendais pas bien compte de ce qu’il se passait. Et peu à peu, je ne me suis plus du tout sentie en sécurité face aux hommes. J’étais scrutée pour tout, poursuivie pour rien… À des périodes de ma vie, pour échapper à ce tourbillon insensé, j’avais même un tube de somnifères constamment à portée de main.” Cette célébrité brutale et soudaine expliquerait, selon elle, la raison pour laquelle elle eu tant de mal à créer un lien avec son fils Nicolas, né de sa relation avec Jacques Charrier. “Je n’ai jamais eu d’instinct maternel”, déclare Brigitte Bardot, ajoutant ne pas avoir “eu le temps” d’apprendre à l’aimer. “Quand Nicolas est né, en 1960, l’hystérie autour de moi. C’était de la folie. La chambre d’accouchement installée dans ma maison, les photographes derrière les fenêtres, ceux qui se déguisaient en médecins pour me surprendre. Il n’y avait aucune intimité. C’était terrible. J’ai associé la naissance de mon fils à ce traumatisme. Et c’est Nicolas qui en a porté les conséquences.”
« Mijanou, ma sœur, était plus jolie que moi »
A propos de sa carrière, Brigitte Bardot poursuit : “Vous savez, je n’ai pas détesté faire du cinéma, au contraire : cela m’amusait. Mais je ne jouais pas : j’étais moi. Dans chaque rôle, je riais, je pleurais, je dansais, comme dans ma vraie vie. Mais à la longue, je ne me sentais pas épanouie. Il me manquait beaucoup de choses, c’était trop superficiel.” Pendant longtemps, la danse fut ainsi la vraie passion de celle que l’on surnomme “B.B.” Dans son entretien, la star raconte comment cette activité lui a permis de se réconcilier avec elle-même, à une époque où elle se comparait à sa soeur Marie-Jeanne Bardot, dite Mijanou, qu’elle trouvait plus jolie qu’elle, et où ses parents se montraient très exigeants : “Qu’est-ce que j’ai aimé ça, danser ! Quand j’étais petite, je ne me sentais pas très belle, j’étais renfermée sur moi-même. Mijanou, ma sœur, était plus jolie que moi. Je n’étais pas bonne élève et mes parents n’étaient pas très fiers de moi. La danse classique m’a décomplexée. C’était gracieux, aérien et rigoureux. Cette discipline-là a forgé mon caractère, ma façon de me tenir, ma façon d’être aussi, jusqu’à aujourd’hui.” Brigitte Bardot reste aujourd’hui une danseuse dans l’âme : “Je ne sors jamais sans maquiller mes yeux, ni sans mon chignon ébouriffé mais mignon, avec des petites fleurs”, conclut-elle.
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