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Choisir le bon melon, c’est l’un des grands défis de l’été. Si vous n’y arrivez pas, c’est que vous vous y prenez peut-être mal. On fait le point.
Le melon, c’est la grande star de l’été. Facile à préparer, il régale et rafraîchit tout le monde pour un apéro gourmand (nos recettes dans le diaporama) ou une belle entrée de saison. Mais si certains ont le chic pour trouver de bons melons, d’autres y arrivent plus difficilement. Voici 3 erreurs courantes qu’on a tous fait un jour en choisissant un melon.
Erreur n°1 : choisir le moins cher
Vous tombez sur de beaux melons fièrement étiquetés « charentais » à petit prix et vous pensez faire une bonne affaire ? Sachez qu’il ne s’agit sûrement pas de melons qui ont poussé en Charente. Les IGP (indication géographique protégée) sont rares pour les melons. L’IGP Melon de Cavaillon n’existe pas encore, seules existent les IGP pour les melons du Haut-Poitou, du Quercy et de la Guadeloupe. La dénomination « melon charentais » ne renvoie donc pas du tout à un terroir mais bien à un type de melon dit charentais. Sachez que la France importe environ 90.000 tonnes de melons « charentais » d’Espagne, du Maroc, d’Israël et des Pays-Bas où il pousse sous serre. Pour un bon melon qui a mûri sous nos latitudes et qui n’aura pas transité dans des frigos qui lui auront fait perdre son goût, tout comme la tomate, il faut généralement y mettre un certain prix.
Erreur n°2 : choisir le plus joli
Vous imaginez qu’un bon melon doit être beau et un peu souple au toucher ? Vous avez tout faux. Un melon parfumé et mur à point reste généralement bien ferme. S’il est souple, c’est qu’il aura été trop manipulé ou que sa maturité est bien avancée… En revanche, la peau d’un bon melon bien parfumé commence à se craqueler sous l’effet des sucres. Les sillons sont nettement marqués et le pédoncule, sa petite queue aussi nommée le « pécou », se détache légèrement. Un bon melon est légèrement ridé.
Erreur n°3 : se fier à son nez
Votre grand-mère vous disait qu’un bon melon se repère à l’odeur alors vous reniflez chaque fruit (enfin plutôt chaque légume car le melon est un légume de la famille des cucurbitacées) qui vous passe sous le nez. Sachez que les melons qui sentent beaucoup sont souvent trop mûrs, voire passés. Leur goût sera plus désagréable encore qu’un melon pas assez mûr. Si vous échouez à trouver un bon melon en le sentant, c’est que votre nez n’est pas assez affuté. Avec les sens, nous ne sommes pas tous égaux et c’est OK. Fiez-vous plutôt à son poids. Un bon melon est forcément lourd. Prenez dans vos deux mains les deux melons qui vous inspirent le plus, et choisissez le plus lourd. Avec cette technique, vous êtes sûr de ne pas vous tromper.
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