L'erreur qu'on fait tous en achetant des merguez

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Star des barbecues d’été et des sandwichs mythiques aux frites, la merguez fait partie des saucisses les plus consommées en France, avec 120 000 tonnes vendues chaque année, d’après le site Planetoscope. Pourtant, un grand nombre de Français fait une erreur courante en l’achetant. On vous dit tout !

Originaire d’Afrique du Nord et connue grâce au fameux et délicieux couscous royal, la merguez est arrivée en France dans les années 1950. Sa consommation est toujours aussi répandue, notamment lors de la période estivale. La véritable merguez, préparée en boucherie, se compose de viandes de bœuf et de mouton, hachées et intégrées dans un boyau naturel de mouton. À la recette, on y ajoute du piment doux ou fort, de diverses épices (paprika, etc) et du poivre. Cet assaisonnement relativement épicé lui confère sa couleur atypique rouge sombre qui la distingue des autres saucisses.

Comme la majorité des Français, si vous pensez acheter des véritables merguez au supermarché, vous faites erreur. En effet, la plupart des industriels ne se contentent pas de la recette de base et ajoutent de nombreux ingrédients indésirables, pas toujours mentionnés, sur l’étiquette de l’emballage !

La non-transparence des industriels sur la composition de leurs merguez

Fabriquée dans les règles, une merguez doit contenir un tiers de viande de bœuf et deux tiers de viande de mouton, le tout assaisonné avec des épices finement broyées. Dans la pratique, une saucisse peut-être appelée « merguez », ou « merguez véritable », si elle contient ces deux viandes ou éventuellement une seule des deux. Il est cependant autorisé d’intégrer d’autres espèces animales, et même du porc. Mais dans ce cas, la règle est stricte : la présence de cette autre viande doit être mentionnée dans le nom du produit, par exemple « merguez de porc ».

Or, il arrive de découvrir des types de viande non annoncés sur l’étiquetage. C’est ce que démontrent les analyses effectuées par le journal 60 millions de consommateurs, qui a retrouvé des traces de porc clandestin dans deux merguez industrielles sur treize. Des tests réalisés par le même journal ont relevé de l’ADN de mouton dans des merguez dont l’étiquetage n’indiquait que la présence seule de bœuf.

Beaucoup (trop) d’additifs dans les merguez du supermarché

« Potassium, acétate de sodium, citrate de sodium, acide ascorbique, correcteurs d’acidité, glucose…  » : voici la liste des ingrédients que l’on peut retrouver sur les étiquettes des merguez industrielles. Des additifs présents en grande quantité, qui masquent facilement le mauvaise qualité d’une viande, grâce aussi au hachage et aux épices fortes en goût et très colorées.

Mais c’est surtout à cause de leur composition nutritionnelle que les merguez sont épinglées : trop d’acides gras saturés et d’acides gras trans sont retrouvés dans ces saucisses du supermarché. Des tests réalisés par une équipe de France 2, ont démontré la présence de tissus lymphoïdes dans les merguez industrielles, potentiellement dangereux pour la santé. Interrogé par le journaliste Hadrien Gonzales, dans son enquête « Qu’y a-t-il vraiment dans les merguez ? », réalisé pour Le Parisien, le boucher Simon Bricard avoue avoir « vu des bouchers mettre des trucs vraiment pas beaux dans les merguez. Des trucs dégueulasses ». D’après la même enquête, aucune merguez trouvée en supermarché, n’est exempte d’additifs.

À présent, ne commettez plus l’erreur d’acheter vos merguez au supermarché. Rendez-vous chez votre artisan boucher pour des produits de qualité !

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