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Pour limiter les contacts physiques lors des rapports sexuels dans ce contexte d’épidémie de Covid-19, les autorités sanitaires canadiennes livrent un conseil étonnant : elle recommandent de pratiquer le « glory hole ». Mais de quoi s’agit-il ?
Dans ce contexte d’épidémie de Covid-19, la distanciation physique fait partie des gestes barrières indispensables pour se protéger et protéger les autres d’une éventuelle contamination. Problème : cette mesure est incompatible avec les relations sexuelles. Il convient donc de prendre certaines précautions en cas de rapports intimes, en commençant par s’assurer que son partenaire ne présente pas de symptômes évocateurs de la Covid-19.
Pour réduire les risques de propagation du coronavirus, les autorités sanitaires canadiennes sont allées encore plus loin dans les recommandations. Elles proposent de limiter les contacts physiques pendant les rapports sexuels, en pratiquant notamment… le « glory hole ». « Utilisez des barrières, comme des murs (par exemple, le glory hole), qui permettent le contact sexuel mais empêchent les contacts rapprochés face à face », peut-on lire sur le site du British Columbia Centre for Disease Control, l’agence de santé publique de la Colombie-Britannique.
« Glory hole » : une séparation physique entre les partenaires
« Glory hole » signifie littéralement « trou de la gloire ». Cette pratique sexuelle consiste à réaliser des trous dans des murs ou des cloisons permettant l’insertion d’un pénis afin d’avoir un rapport sexuel avec la personne située de l’autre côté ou de recevoir une fellation. Elle permet de conserver son anonymat et assure également une séparation physique entre les partenaires.
Une recommandation pour le moins surprenante à propos de laquelle les internautes n’ont pas hésité à ironisé sur les réseaux sociaux.
Covid-19 : une transmission par voie sexuelle est-elle possible ?
Il ne s’agit pas du seul conseil étonnant fait par le British Columbia Centre for Disease Control. En cas de rapport sexuel, l’agence de santé publique préconise également de porter un masque ou encore de choisir des positions qui limitent les contacts face à face. Et pour cause : les gouttelettes de salive sont le principal vecteur de transmission de la Covid-19.
Quid d’une éventuelle transmission par voie sexuelle ? Les scientifiques se sont penchés sur la question, mais celle-ci n’est pas encore tranchée. Une étude chinoise publiée en mai 2020 dans la revue Jama Network Open dévoilait ainsi que le sperme de certains patients atteints de Covid-19 présentait des traces du virus. « D’autres études sont nécessaires en ce qui concerne les informations détaillées sur l’excrétion de virus, le temps de survie et la concentration dans le sperme », soulignaient néanmoins les chercheurs.
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