Depuis un mois, Christine Bravo s’est lancée dans sa nouvelle vie : gérante d’un bateau de croisière sur la Seine. Un projet qui a mis deux ans à se monter. Deux années à multiplier les galères, si l’on en croit l’ancienne habituée des plateaux télé.
Christine Bravo
La nouvelle vie de Christine Bravo a commencé. Après des années sur les plateaux de télévision, l’animatrice s’est tournée vers une toute autre scène : Paris ! La désormais ex-animatrice propose des croisières sur la Seine. Son service, « Sous les jupons de la Seine », opère depuis le début du mois de juin. Le petit plus : ces balades sont ponctuées de conférences d’historiens pour tout apprendre sur la capitale depuis le cours d’eau. La promenade sur le bateau, baptisé Frou-Frou et pouvant accueillir jusqu’à douze clients, coûte 100 à 150 euros par personne, selon les spécificités choisies. Un prix élevé, mais plutôt dans les standards de la croisière de prestige à Paris.
Achat à crédit et chantier sans fin
Et il va en falloir, des visiteurs, pour que Christine Bravo s’y retrouve. En effet, à en croire son interview à Femme actuelle, le lancement de son projet a été un véritable chemin de croix. Si elle a réussi à rapidement convaincre les Voies navigables de France, l’établissement public qui gère les places, de la viabilité de son idée, la suite a été plus compliquée. « Si j’avais su que j’avais deux ans de travaux, je ne l’aurais pas fait, souffle l’ancienne acolyte de Laurent Ruquier. Une fois que j’ai l’accord, j’achète le bateau, à crédit évidemment. Je pensais commencer six mois après, mais il y avait des trous dans la coque, l’électricité à refaire, autant de choses que les experts n’ont pas vu. Il a fallu refaire le vernis, la décoration intérieure, changer les banquettes… J’ai versé toutes les larmes de mon corps pendant un an car j’ai été otage d’un chantier naval. J’ai payé 300 euros par jour de chantier, pendant 9 mois ! La facture est démentielle« . A la louche, on parlerait de 81 000 euros déboursés en moins d’un an. Pour le moment, à cause du Covid-19, la situation financière ne s’améliore pas. « Pour l’instant, ce n’est pas rentable pour nous parce qu’entre l’historien, l’équipage, et la place au port qui me coûte 1.500 euros par mois… », souligne Christine Bravo, qui avoue au demeurant avoir « sacrifié » son patrimoine pour réaliser ce « rêve ». Malgré les mésaventures, Christine Bravo reste confiante : « Dès que le Covid-19 sera derrière nous, nous ferons plus de privatisations pour des anniversaires, un team building ou des demandes en mariage dans des conditions de luxe. Cela va nous permettre de rester à flots« . Et le rêve, alors, ne se transformera pas en cauchemar.
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