La princesse Anne, qui fêtera bientôt ses 70 ans, s’est toujours illustrée pour son esprit rebelle. En 1989 lors d’un voyage officiel, elle a failli prendre un dictateur africain à parti.
Le princesse Anne sait être diplomate, mais elle n’accepte pas de compromettre ses idées. Dans un article publié ce vendredi 10 juillet dans le Daily Mail, la journaliste Rebecca English revient sur un épisode qui le prouve. La fille rebelle de la reine Elizabeth, menacée de mort il y a peu, n’a pas hésité à tenir tête à un dictateur africain lors d’un voyage officiel.
En 1989, elle s’est rendue en Somalie avec l’association Save the Children. Mark Bowden, directeur de l’association en Afrique entre 1984 et 1999 et compagnon de voyage de la princesse Anne une douzaine de fois, raconte qu’elle était « déterminée à réprimander le ‘vieux bâtard’ à propos du problème des mutilations génitales féminines« . Le « vieux bâtard« ? Siad Barre, dictateur du pays de 1969 à 1991. Lorsque ce dernier a tenté de l’intimider avec « une poignée de main qui aurait pu lui briser les os« , la mère de Peter Philips, peu intimidée, a répondu en y mettant toutes ses forces.
Un voyage sous haute tension
Intrépide, la princesse Anne, qui fêtera ses 70 ans le 15 août prochain, ne s’est pas calmée durant la suite du voyage. Le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth l’a prévenue qu’elle risquait de se faire prendre en otage par des Ethiopiens si elle se rendait au Nord-Est de la Somalie, comme initialement prévu. Elle ne les a pas écoutés. « Nous avons séjourné dans un hébergement plutôt rudimentaire, sans toilettes, avec une latrine à fosse simple -fosse creusée dans le sol, NDLR. Le matin, lorsque nous sommes arrivés, elle s’est levée et nous a fait le petit-déjeuner, des œufs brouillés« , relate Mark Bowden. Rien, ni personne, ne fera peur à la princesse Anne.
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