- Présentés comme « les jeunes parents qui assurent », Camille et Nicolas sont au casting de Familles nombreuses : la vie en XXL sur TF1.
- Dans cette nouvelle émission diffusée du lundi au vendredi, le couple dévoile son quotidien avec ses cinq enfants.
- Interrogés par 20 Minutes, ils expliquent pourquoi ils ont accepté de participer au programme, et comment ils se sont adaptés au tournage.
Les journalistes travaillent parfois dans des circonstances difficiles, en reportage dans des coins reculés du monde ou défiant les conditions météorologiques. Nous, on a fait l’interview de Camille et Nicolas, parents de cinq enfants, et nos tympans s’en souviennent encore. Si 20 Minutes a pu s’entretenir avec eux, c’est parce qu’ils figurent au casting de Familles nombreuses : la vie en XXL, la nouvelle émission quotidienne de
TF1 lancée à 17h15 à partir de lundi. Entre la sortie de l’école et
l’entraînement de foot, la famille Santoro a pris quelques minutes pour revenir sur cette expérience inédite pour eux.
Nicolas a 31 ans et travaille dans les forces de l’ordre. Camille, elle, est une esthéticienne de 27 ans. Tous les deux sont les heureux (mais occupés) parents de cinq enfants dont des jumeaux âgés d’un an et demi à l’époque du tournage. L’année dernière, une agence est venue à eux pour leur dévoiler le projet d’une émission autour des familles nombreuses. « Laisse tomber, on ne va pas faire ça », pense d’abord Camille avant de se laisser convaincre par son mari. « C’est moi qui lui ai dit que ça pouvait être marrant, détaille Nicolas. On s’est renseignés sur le fond de l’émission et on a été convaincus dans le sens où le but était de faire passer un message bienveillant vis-à-vis des familles nombreuses. »
En tournage la journée, et même la nuit
Séduits par l’idée, les deux parents remplissent alors un formulaire dans lequel ils décrivent leur famille et enregistrent une vidéo. Bingo, ils parviennent à séduire la production. Mais le plus gros restait à faire : accueillir les équipes chez soi. Le programme, tourné entre septembre et décembre 2019, ne s’est bien évidemment pas invité à la table des Santoro tous les soirs. Trois jours par semaine, une petite équipe constituée d’un cadreur, d’un ingénieur du son et de la rédactrice en chef venait filmer la vie de la famille, notamment les événements les plus importants comme Halloween, Noël et
les anniversaires.
L’organisation habituellement millimétrée de la famille mosellane a quelque peu été bousculée par l’enregistrement de l’émission. « Ne serait-ce que le matériel de l’équipe de tournage, on essayait de le mettre dans un endroit pour qu’il ne soit pas touché par les enfants », se souvient Nicolas. « C’était très épuisant mais c’était une aventure très riche humainement, ça s’est très bien passé. C’était de la bonne fatigue », enchérit Camille.
Outre la captation de certaines tranches de leur vie, Camille et Nicolas ont également dû répondre aux questions de l’équipe, face caméra. Pour cela, il fallait trouver le moment idéal, le plus calme de la journée… Ça se passait donc la nuit ! « On attendait le coucher des enfants. Il fallait réussir à tous les coucher, surtout les petits », relate Nicolas. « Parfois, on a l’impression qu’on pleure mais en fait on baille », plaisante Camille.
« On ne va pas trop loin dans notre intimité »
Peu à l’aise au début du tournage, les parents considèrent désormais que les caméras font partie de leurs meubles. Ils ont toutefois su mettre les barrières nécessaires à la protection de leur vie privée. « On ne va pas trop loin dans notre intimité, il y a des choses que l’on ne montre pas non plus », souligne Nicolas, précisant que c’est l’équipe de tournage qui s’est adaptée à leur vie, et non pas l’inverse.
Également diffusée en prime tous les vendredis sur TFX, le couple voit l’émission comme une revanche. Jugés par le passé pour avoir eu des enfants dès l’âge de 17 et 21 ans, Familles nombreuses : la vie en XXL est l’occasion pour eux de passer un beau message. « À partir du moment où on sort un peu du moule, les jugements sont parfois insistants et les critiques difficiles à entendre », relate Camille. « Notre message n’est pas de dire “Faîtes des enfants à 17 ans” mais on montre que l’on peut et que ça peut bien se passer », conclut Nicolas.
Et ils en donnent la preuve au fil des semaines, que ce soit au moment d’une sortie au restaurant ou lors du passage de la petite souris pour Nino, 7 ans. On y apprend d’ailleurs que le billet est plus gros si on met du fromage à raclette sous son oreiller. On garde l’astuce pour plus tard.
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