5 choses que vous ne saviez peut-être pas sur les préservatifs

Il arrive quatrième sur l’ordre des moyens de contraception le plus utilisé dans le monde. Pourtant, connaissez-vous les différents types existants ? Ou encore sa date de création ? Voici quelques anecdotes étonnantes sur les préservatifs.

Quand a t’il été inventé ?

Le préservatif externe date d’il y a très longtemps : on en trouve déjà des premiers modèles dans l’Antiquité ! Les Romains le fabriiquaient à partir d’intestins ou de vessies d’animaux. Au 16e siècle, l’anatomiste Gabriel Fallope conduit des essais sur des hommes utilisant un “fourreau d’étoffe légère”, afin de tester si ces derniers sont préservés de la syphilis. Le test confirme qu’une protection réduit les risques de contracter des maladies vénériennes.
Au 18e siècle, l’invention se propage un peu partout en Europe. On atteste de sa présence en France, en Angleterre ( d’où lui viendra plus tard le surnom de capote anglaise) dès 1736.
Le terme « préservatif » apparaît en France dans une publicité de 1780 pour une maison close, vantant l’hygiène du dispositif.
Du côté de l’Asie, le préservatif est également connu et fabriqué en cuir ou écailles de tortue.
Au début du 18e siècle, il devient fabriqué en caoutchouc.
Un siècle plus tard, en 1870, le premier préservatif en latex voit le jour. Il reste cependant interdit de publicité en France jusqu’en 1987.
Le préservatif interne lui est évoqué dans l’Antiquité et décrit dès le XVIème siècle. Au début du 20ème siècle était commercialisé aussi un préservatif féminin nommé « Le Pratique » qui connu un franc succès ; puis il disparut pour renaître en 1992 sous le nom de « Femidon ».
Cependant le préservatif interne peut également être utilisé par des hommes lors de rapports anaux.

À partir de quelle année a t’on pu en faire la publicité ?

La France, n’autorise la publicité sur le préservatif qu’en 1987, après un projet de loi adopté en 1986, sous réserve d’obtention d’un visa de la part de l’Agence de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, au même titre qu’un médicament.
Celles-ci étaient interdites depuis la fin de la Première Guerre mondiale, assimilées à une propagande anti-nataliste.
En 1986, AIDES est la première association à montrer des préservatifs à l’écran dans un clip de prévention.

Combien de sortes en existe t’il ?

Il en existe trois sortes :
– externe : le plus connu et le plus vendu, il s’utilise avec un nouveau préservatif à chaque rapport. Il est nécessaire d’en changer entre chaque partenaire, ou si on passe de l’anus au vagin, pour éviter les infections.

– interne : Anciennement appelé « préservatif féminin », on dit désormais « préservatif interne », puisque qu’il peut être également utilisé par les hommes (lors de pénétrations anales par exemple). Peu connu et peu utilisé, le préservatif interne offre aussi une protection efficace contre le VIH et les IST. Il se met à l’intérieur du vagin et peut être placé plusieurs heures avant le rapport sexuel. Fabriqué en polyuréthane ou en nitrile, le préservatif interne constitue une alternative pour les personnes allergiques au latex.

– la digue dentaire : pour se protéger pendant le sexe oral : ciunnilingus, annulingus. Il est facile de s’en fabriquer un en découpant un préservatif dans sa longueur et en le déroulant. On peut aussi en acheter des déjà fait.
Chaque sorte a ses avantages, renseignez vous bien. Attention à ne pas superposer deux préservatifs l’un sur l’autre (interne + externe ou deux externes ) : cela accentue les risques de rupture.

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Une publication partagée par AIDES (@assoaides) le 2 Juil. 2020 à 12 :00 PDT

Quel est leur taux de protection contre les ist ?

S’ils sont bien utilisés, c’est à dire qu’ils n’ont pas glissés ou ne sont pas déchirés, les préservatifs internes, externes et les digues dentaires sont fiables à 100%. Attention à toujours bien vous laver les mains, vous couper les ongles, et à être vigilant.e.s à ne pas avoir de plaies par où pourrait passer une infection.

Quand doit on s’en servir ?

À chaque relation sexuelle ! Chaque rapport doit se faire en étant protégé.e, à moins que les deux partenaires se soient mis d’accord et aient été dépisté.e.s et négatif.ve.s depuis leur dernier rapport.

Pour plus d’informations sur les possibilités de dépistage: https://www.aides.org/les-outils-de-prevention-vih-sida



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