Juliette Binoche : "Il y a eu un vrai racisme du féminin"

Dans "La Bonne Epouse" de Martin Provost, en salles le 22 juin, l’inégalable Juliette Binoche incarne Paulette Van Der Beck, la tenancière d’une école ménagère qui forme de jeunes femmes pour devenir des fées du logis. Nous avons rencontré la comédienne pour cette délicieuse parenthèse comique.

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Martin Provost dit que vous êtes capable de prendre tous les risques. C’est vrai ? Avez-vous des limites ?
Juliette Binoche :
Oui et je les ai apprises avec le cinéma. Sur le tournage des Amants du Pont-Neuf, j’ai failli me noyer : j’étais au fond de la piscine avec les vêtements, les bottes, la perruque, le manteau. Tout ça pesait lourd. J’ai rejoint la surface sans aide. La bataille intérieure de cette remontée a fait que j’ai choisi la vie. C’était comme une naissance de conscience : celle de me dire qu’il n’y a pas plus important que la vie et qu’il faut la respecter. 

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