Depuis une dizaine d’années, le génie des maths et ancien candidat à la mairie de Paris est surnommé comme la superstar auteure des tubes Poker Face ou Bad Romance. Mais d’où lui vient ce sobriquet ?
Alors que l’ex-star des mathématiques a échoué à passer le premier tour des municipales à Paris, Cédric Villani n’en est pas pour autant désabusé (il se maintient seul contre tous pour tenter de remporter la mairie du 14e arrondissement), et certaines voix le voient même intégrer le futur gouvernement macroniste alors qu’un remaniement semble inévitable début juillet.
Affublé de l’étiquette de « Lady Gaga des maths » dans les colonnes du Monde ce lundi 22 juin, pour son côté décalé et exubérant, Cédric Villani ne se voit pas faire marche arrière malgré son échec dans la capitale et compte bien poursuivre une carrière en politique. Son récent souhait de remplacer Agnès Buzyn au second tour des municipales pour défendre LREM (en vain), puis sa tentative de s’acoquiner avec Anne Hidalgo pour soutirer quelques sièges à la mairie de Paris (en vain également) vont dans ce sens, et le « Lady Gaga des maths » semble avoir plusieurs autres cartes dans sa manche pour poursuivre dans la voie qu’il a choisie. Mais d’où lui vient cet étrange surnom ?
Un sobriquet qui prête à sourire mais qui ne date pas d’aujourd’hui, puisqu’il y a un an, sur France Inter, il était déjà considéré ainsi, et même bien plus tôt, puisque son origine remonte à une dizaine d’années, au tout début de sa médiatisation.
C’était en effet au lendemain de son obtention de la prestigieuse médaille Fields en 2010 (équivalent du prix Nobel de mathématiques), que le scientifique de haut vol s’était surnommé lui-même ainsi dans les colonnes de Télérama qui lui dressait alors le portrait. En découvrant que son style vestimentaire original faisait les choux gras de la presse, il avait eu cette réplique dans l’hebdomadaire culturel : « La médiatisation a été forte surtout pour des raisons triviales, d’ordre vestimentaire. Je suis un peu la Lady Gaga des mathématiques. Mais je porte ces vêtements depuis des années, je n’ai rien changé. » Un surnom qui lui colle donc à la peau depuis dix ans et qui risque de le suivre encore quelques années, à moins qu’il ne change définitivement de look, mais ce n’est pas à l’ordre du jour, tant sa singularité reste l’une de ses forces.
Crédits photos : Bestimage
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