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La nouvelle saga historique débarque ce lundi sur petit écran. Inspirée de faits réels et tragiques, la mini-série retrace le destin croisé de trois femmes à la fin du 19e siècle.
Paris, 4 mai 1897. Les flammes embrasent en seulement quelques minutes le bazar de la Charité, l’édifice qui abrite une vente de bienfaisance réunissant tout le gratin parisien (et leur personnel). Le bilan est lourd : près de 120 morts, essentiellement des femmes. La mini-série, produite par Quad Télévision et Netflix, se concentre alors sur le destin de trois jeunes femmes, prises au piège (ou pas) des flammes. Cette dernière fera l’objet de huit épisodes de 52 minutes, diffusés deux par deux chaque lundi à partir de 21h05 sur TF1.
Ce qu’on a aimé
Un casting de choc
Julie de Bona, Camille Lou et Audrey Fleurot forment le trio clé de la série. Audrey Fleurot incarne Adrienne, une bourgeoise qui tente d’échapper à la violence de son mari. Julie de Bona joue le rôle d’une bonne au service des Jeansin et plus particulièrement d’Alice, le personnage interpreté par Camille Lou. Liées par des rapports familiaux ou sociaux, elles vont chacune s’épanouir et s’émanciper au fil des épisodes, à la suite de l’incendie. D’autres célèbres comédiens complèteront le casting, tels que Josiane Balasko, Antoine Duléry ou encore Stéphane Guillon. De quoi en mettre plein la vue aux téléspectateurs.
Un arrière-plan historique et social
Le Bazar de la Charité conte un drame parisien sur fond de catégories sociales, conditions féminines et violence conjugales. Elle dresse avec brio le portrait des grandes familles bourgeoises, et de leurs domestiques, à la fin du XIXe siècle. Une photographie de l’époque qui fait froid dans le dos.
Des décors et des costumes d’époque
Le claquement des sabots de chevaux, les pavés, les calèches… La série nous propose une immersion totale dans le Paris de la fin du XIXe siècle. Pendant le tournage, les équipes de tournage ont investi et habillé la rue Jean-Goujon de la capitale, où se situait la vente de bienfaisance. Les mises des acteurs et des figurants, entre corsets et robes à jupons pour mesdames et costumes trois-pièces pour messieurs, rendent le visionnage encore plus immersif.
Une intrigue féministe
Condition féminine, émancipation, divorce, amours interdits, convenances, usurpation d’identité… La saga historique traite de nombreuses problématiques à la fois d’époque et malheureusement parfois encore d’actualité. Audrey Fleurot, Camille Lou et Julie de Bona incarnent trois héroïnes prêtent à se battre pour défendre leurs conditions et convictions, au péril de leur réputation et parfois de leur vie. « La série est féministe et je le revendique. J’avais envie de raconter des histoires d’émancipation à différents niveaux, social, parental, marital… C’est une série féminine et féministe! », affirme la réalisatrice Iris Bucher dans les colonnes du Figaro.
Ce qu’on a moins aimé
Pas toujours réaliste
Si la production a mis les petits plats dans les grands pour rendre cet incendie réel, il n’en est rien. Si les flammes embrasent la toiture en bois du bazar, elles laissent échapper en revanche trop peu de fumée à l’intérieur de l’édifice pour y croire. Dans le premier épisode, pris aux piège du brasier, certains personnages se retrouvent cloîtrés sous des tables. Les difficultés à respirer ne se font pas ressentir. La bravoure et le courage de l’ange gardien d’Alice (Victor Meutelet), qui brave le danger pour voler à son secours, ne nous convainc pas vraiment.
Parfois prévisible
Bien que poignante et engagée, l’intrigue ne nous laisse pas vraiment en haleine. Avant la fin du premier épisode, on imagine déjà Audrey Fleurot tenter d’échapper à son mari en usurpant une identité. De son côté, Camille Lou pourrait tomber amoureuse de son sauveur prolétaire, au grand dam de ses parents bourgeois. Se poseront alors des problématiques de convenances et d’amours interdits. Pour la domestique, on imagine que ses projets de départ à New York seront contrecarrés.
Des airs de déjà-vu
Inspirés de certains classiques du cinéma, des passages du premier épisode nous laissent une impression de déjà-vu. On pense notamment à la célèbre scène du Titanic où les musiciens continuent d’interpréter « Nearer My God to Thee » alors que le paquebot coule. Ou encore à l’histoire d’amour impossible entre une bourgeoise et un prolétaire.
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