Dans les pages de Gala, en kiosque ce jeudi 11 juin, Lisa Azuelos revient sur le décès de sa mère Marie Laforêt et confie lui avoir pardonné certains de ses choix.
Le 2 novembre 2019, la grande Marie Laforêt décédait à l’âge de 80 ans, plongeant ses proches dans un profond deuil, parmi lesquels ses trois enfants – la réalisatrice Liza Azuelos, Debora Kahn-Sriber et Jean-Mehdi Azuelos. Plusieurs mois après sa mort, un coffret regroupant l’intégralité de son oeuvre est sorti et l’on peut même y découvrir ses derniers mots écrits.
Mais aujourd’hui, la parole est à Lisa Azuelos, qui a grandi avec son frère et sa sœur dans l’ombre de cette grande icône qu’ils avaient pour mère et qui les a poussés à vivre presque comme des orphelins de parents vivants. Car leur enfance n’a pas été toute rose : la fille aux yeux d’or s’était en effet séparée d’eux et les avait tous placés dès qu’ils avaient eu l’âge de 3 ans. Ainsi, Lisa Azuelos, puis son frère Mehdi, avaient été envoyés en pension, tandis que Debora était confiée à sa grand-mère paternelle. Un choix parmi d’autres qui avait été difficile à vivre pour Lisa notamment, qui a tenu à revenir sur ces décisions maternelles dans les pages du magazine Gala, en kiosque ce jeudi 11 juin.
« J’ai ressentis beaucoup d’amour »
En septembre 2019, « ma mère était malade… », débute-t-elle. « Ma retraite (neuf jours de méditation Vipassana au début du mois, NdR), c’était pour me préparer à son départ, retrouver des racines intérieures. » Deux mois plus tard, sa maman mourait. Alors qu’on a souvent évoqué des manquements de la part de Marie à l’égard de ses enfants, Lisa se veut bienveillante avec cette mère si particulière et souhaite aujourd’hui une paix totale dans son rapport à elle : « A la disparition des parents, un nouveau lien s’installe, plus apaisé, plus doux. J’ai pu ressentir beaucoup d’amour« , confie-t-elle dans nos colonnes.
« Ce n’était pas dirigé contre moi »
Mais la réalisatrice de LOL et de Mon Bébé va plus loin dans son analyse et évoque même le pardon : « J’ai fait mon pardon. Pour toutes les femmes, choisir c’est renoncer. Ma mère a choisi une carrière, puis une vie de femme, ce n’était pas dirigé contre moi. De toute façon, plus on vieillit, moins on prend les choses personnellement, et c’est tant mieux. »
Notre entretien de Lisa Azuelos est à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro de Gala, disponible en kiosque
Crédits photos : Bestimage
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