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Le Sénat a adopté en première lecture, en février dernier, une proposition de loi de Bruno Retailleau (LR) pour garantir un service minimum dans les transports en cas de grève. Sujet sensible!
« Nous proposons un service minimum librement consenti »: Bruno Gazeau, président de la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports (FNAUT)
Durant les grèves de décembre dernier, plusieurs lignes n’ont pas été desservies à certains horaires et sur certains parcours. Les usagers s’en sont trouvés pénalisés. Nous proposons un service minimum « librement consenti », c’est-à-dire le maintien d’un minimum d’aller-retour sur les trains grandes lignes et les petites lignes. Nous respectons le droit de grève et ne sommes pas favorables à la réquisition des conducteurs, mais le droit au transport ne doit pas être négligé. La liberté de circuler en toute sécurité, sans bousculade ni entassement dangereux, doit être garantie aux usagers.
« C’est une remise en cause du droit de grève »: Baptiste Arsale, secrétaire général de l’UNSA Transport
Le droit de grève est constitutionnel. Il existe déjà deux lois (2007 et 2012) qui permettent de concilier la cessation de travail concertée et la continuité du service public. Certains salariés ont une obligation d’informer la direction au plus tard 48 heures à l’avance de leur intention de participer à la grève. La réquisition des personnels grévistes, comme cela peut se pratiquer avec le personnel hospitalier ou les pompiers serait une « remise en cause » du droit de grève. On ne peut pas invoquer le fait que l’on met en danger la vie des gens en limitant les transports.
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