Le Pr Raoult répond aux résultats alarmants sur la chloroquine (VIDEO)

Le journal The Lancet relayait en fin de semaine dernière une étude réalisée sur l’utilisation de la chloroquine, et son dérivé l’hydroxychloroquine, dans le traitement des patients infectés par la Covid-19.

La chloroquine, dangereuse ?

Les résultats publiés étaient tout bonnement alarmants. Dans le communiqué au sujet de l’étude on pouvait ainsi lire : « Nous avons été incapables de confirmer un bénéfice de l’hydroxychloroquine oude la chloroquine« . Et, pire encore : « (…) Chacun de ces protocoles, quand il a été utilisé pour le traitement de Covid-19, a été associé à une diminution de la survie à l’hôpital. »

Il n’en fallait pas plus pour que cette information sur la substance star dans la lutte contre le coronavirus, la chloroquine, fasse le tour du web tout ce week-end, suscitant d’innombrables réactions.

L’avis tranché du Pr Didier Raoult

Parmi elles, citons celle de Didier Raoult. L’infectiologue, qui a jusque-là toujours défendu un traitement à base de chloroquine contre la Covid-19, s’est exprimé au travers d’une vidéo qui vient d’être postée sur son compte Twitter.

Dans cette dernière, il commence par réaffirmer que « l’épidémie du coronavirus est en train de se terminer« , comme il l’a déjà affirmé à de multiples reprises.

Sur les résultats de l’étude partagée, le Pr Raoult ironise :

« Je ne sais pas si l’hydroxychloroquine tue, ailleurs, mais ici elle sauve beaucoup de gens ».

À ces résultats, Didier Raoult oppose ceux de son étude, qui se base sur plus de 3600 patients qui ont reçu un traitement à base, notamment, d’hydroxychloroquine. « Dans ce groupe, la mortalité avoisine 0,5%, c’est-à-dire la plus basse au monde ».

« Un vrai problème d’analyse »

Plus loin dans la vidéo, le Professeur Raoult pointe « une étude foireuse faite avec les big data ». Il détaille :

« Vous verrez que cette étude est une analyse qui est faite sur les big data pas par les gens qui ont pris en charge les malades, mais par des gens qui ont analysé des données d’hôpitaux, etc. (…) Quand les gens n’ont pas vu les malades, à chaque fois, ils considèrent que ça ne marche pas. Il y a un problème d’analyse. »

Il pose enfin cette question rhétorique : « Qui se trompe : celui qui n’a pas vu les malades ou ceux qui ont examiné les malades ?  » Avant d’enfoncer le clou :

« Je ne vais pas changer de conviction parce que la réalité je la connais. »

Retrouvez la conclusion du Pr Raoult à ce sujet dans notre vidéo.

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