The Resident (TF1) Manish Dayal : "Devon incarne le rêve américain"

Au début de la saison 1, le docteur Devon Pravesh était un idéaliste. Mais, confronté à la dure réalité du monde médical américain, il a dû s’adapter pour ne pas être éjecté du système. Rencontre avec le comédien Manish Dayal.

Quand vous étiez gamin, vous rêviez déjà de jouer au docteur ? 

Manish Dayal : Gamin ? Oh non, ça ne me serait jamais venu à l’idée ! 

Lorsque vous avez eu le scénario entre les mains, qu’avez-vous pensé, la première fois, de votre personnage, le docteur Devon Pravesh ? Y a-t-il des choses que vous n’aimez pas chez lui ? 

Comment pourrais-je ne pas l’aimer ? Devon incarne pour moi, vraiment, le symbole du rêve américain : son père était conducteur de taxi, et lui, à force de travail, réussit à entrer dans un hôpital en tant que jeune médecin, après être passé par les prestigieuses universités de Yale et de Harvard. Il arrive à l’hôpital Chastain les yeux grands ouverts, plein d’illusions et de rêves. 

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Justement, Devon est si poli, si bien élevé, que lorsqu’il débarque à l’hôpital, sa rencontre avec son médecin référent, celui que l’on appelle The Resident, le docteur Conrad Hawkins, joué par Matt Czuchry, le fait vite redescendre sur terre. Cela vous est-il déjà arrivé dans la réalité ? 

Vous voulez dire sur un plateau de tournage ? Évidemment. Mais pas seulement comme acteur, cela m’est également arrivé pour d’autres jobs. Mais si Conrad le pousse presque à bout pendant le premier épisode, c’est qu’il veut en faire un « survivor », pour l’obliger à se dépasser. La question, en fait, n’est pas tant de savoir si Conrad est brutal ou agressif, c’est plutôt de savoir si Devon a ce qu’il faut en lui pour devenir un bon, un vrai médecin. 

Et vous, avez-vous eu la chance de rencontrer un mentor dans votre métier ? 

Oui, un acteur, qui m’a filé quelques très bons conseils. Mais il n’était pas aussi dur que Conrad.

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Vos parents, originaires du Gujarat, ont quitté l’Inde pour venir s’installer aux États-Unis. Que représente le fait d’être médecin pour votre famille et dans votre communauté ? 

Les médecins sont très respectés dans la communauté indienne. Ma soeur est médecin, et le fait que j’en incarne un dans la série est plutôt valorisant. En réalité, The Resident reflète ce qui se passe aux États- Unis. Il y a de plus en plus de jeunes médecins dans les hôpitaux américains, dont les parents ou les grands-parents sont nés en Inde. En cela, Devon est un personnage totalement crédible, et je me sentais d’autant plus de responsabilité à l’incarner de la façon la plus juste possible. 

Pour préparer votre personnage, avez-vous demandé à rencontrer de vrais médecins ? 

Oui, j’ai passé un peu de temps avec des professionnels de la santé. J’ai surtout retenu des choses par rapport à leur attitude, à la relation qui existe entre un médecin et son patient. C’est important pour avoir les bonnes intentions quand on joue, et j’espère que cela se voit ou se ressent à l’écran. 

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La série est tournée à Atlanta, dans des studios et dans un musée d’art contemporain. Avez-vous des experts à vos côtés pour vous montrer les bons gestes et ainsi recréer, en plateau, une ambiance médicale ? 

Oui, il y a toujours un ou plusieurs conseillers médicaux sur le plateau. Ils n’interviennent pas sur les dialogues, mais, après les répétitions, ils nous indiquent les bonnes distances, les bons gestes pour donner au mieux l’illusion de la réalité. 

The Resident : tous les mercredis à 21h05 sur TF1

Interview F. Rapilly 

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