Apple nie que des hackers exploitent des failles chez son iPhone. Après le rapport d’une société de cybersécurité, la firme tente de rassurer ses utilisateurs. Pour elle, pas de raison de s’inquiéter à ce propos.
Apple a un haut niveau d’exigence niveau sécurité. Mais la société de cybersécurité ZecOps affirme avoir trouvé des failles exploitées par les pirates. Apple reconnaît leur existence mais affirme qu’il n’existe pas de preuves qu’elles ont été utilisées contre les utilisateurs. La firme est largement salué pour son haut niveau de sécurité et son code inviolable, elle souhaite donc conserver sa réputation. Il est logique qu’elle conteste les affirmations de ZecOps. Surtout lorsque l’on sait que des employés d’entreprises majeures auraient été visés par l’exploitation de ces failles. Apple, dont une version Plus serait attendue pour l’iPhone SE, a décidé de répondre.
Une correctif demandée avant de révéler les failles
Dans sa réponse écrite, Apple clarifie la situation. La firme explique « avoir étudié avec attention les retours des chercheurs ». Cette dernière conclut « qu’il n’y a pas de risque immédiat pour les utilisateurs ». Apple rassure en précisant que trois failles ont été trouvé dans l’application Mail, mais qu’aucune n’est suffisante pour compromettre la sécurité des iPad et iPhone. ZecOps tient quant à lui ses positions. La société promet de révéler les preuves que des personnes ont bien été attaquée à travers ces failles. Pour cela, Apple, dont les prochains écouteurs connectés AirPods 3 sont prévus seulement pour 2021, devra déployer un correctif en premier lieu.
Des iPhone ultra protégés par Apple
Pour Apple, il est question de réputation. Comme expliqué précédemment, la firme de Cupertino tient beaucoup à son image d’appareils sûrs et protégés. Des appareils tellement protégés que même les services de renseignement n’y ont pas accès. Dans le passé, le FBI a voulu de nombreuses fois déverrouiller les iPhone de suspects. Apple s’y est toujours opposé, expliquant ne pouvoir fournir tel accès. Cette année, les autorités ont pu déverrouiller un iPhone grâce au boîtier GrayKey vendu 30 000 dollars. Il s’agissait du téléphone de Baris Alis Koch, soupçonné d’avoir aidé son frère à quitter les USA après sa condamnation.
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