Olivier Mazerolle, survivant du Covid-19, témoigne

Olivier Mazerolle revient de loin. Atteint du Covid-19, le journaliste de 77 ans a été placé en réanimation à l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, pendant plusieurs semaines. Rescapé, il a choisi de partager son expérience le 9 avril 2020, sur sa radio, RTL.

Le Covid-19 a déjà fait plus de 12 000 morts en France, mais des milliers de personnes en sont également guéries. Olivier Mazerolle fait partie de ceux qui ont réussi à résister au puissant virus. Le journaliste de 77 ans a dû vaillamment se battre pour en réchapper. Il a passé plusieurs semaines en réanimation à l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris.

De retour sur RTL le jeudi 9 avril 2020, comme une seconde maison pour lui puisqu’il y travaille depuis des années, Olivier Mazarolle s’est confié sur son expérience auprès de Thomas Sotto. Il a tenu à rassurer sur son état actuel, affirmant aller bien.

Pourtant, le passionné d’information, et plus précisément d’information politique, a contracté une forme grave du Covid-19, marquée des pics de fièvre à plus de 40 degrés. Mais de cet épisode viral, Olivier Mazerolle souhaite ne retenir que le positif. « Cette saloperie permet aussi de retrouver ce qui fait la force d’une société. Ça va de la famille soudée, des amis, jusqu’à la solidarité fraternelle de tous ceux avec qui vous travaillez, a-t-il confié. Et la médecine à visage humain : ils sont tous là, proches de vous, du chef de service jusqu’à la personne qui nettoie votre chambre. Vous êtes gonflé à bloc quand vous sortez.« 

Celui qui officie également sur LCI a expliqué que son médecin généraliste a su prendre la situation en main après plusieurs jours de forte fièvre : « Mon généraliste a pris l’affaire en charge et s’est adressé aux services d’urgence de l’hôpital Pompidou. Cette coordination entre la médecine de ville et la médecine de l’hôpital a été fantastique. » Olivier Mazerolle a reconnu être « abruti » lors de son hospitalisation, sans la véritable envie, ni la force, de parler avec ses proches, qu’il avait toutefois régulièrement au téléphone.

Le journaliste a avoué à Thomas Sotto avoir pris de la chloroquine, à sa demande, dont le professeur Didier Raoult vante tant les mérites. « Je sais qu’il y a des éléments qui montrent que dans beaucoup de cas il [le médicament] soulage« , a-t-il déclaré, ajoutant que tout s’est déroulé dans les règles et que les médecins ne pouvaient pas le lui refuser.

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