Le 25 février dernier, après neuf ans de silence, la chanteuse Duffy révélait que sa longue absence de la vie publique était due à la séquestration et aux viols dont elle avait été victime plusieurs années auparavant. Dans un billet partagé sur Words, l’artiste galloise a cette fois donné plus de détails concernant les sévices subis, notamment qu’ils avaient été perpétrés durant près d’un mois par un homme inconnu qui l’avait enlevée le jour de son anniversaire.
« J’ai été droguée dans un restaurant, j’ai été droguée et ensuite emmenée dans un pays étranger. Je ne me souviens pas être montée dans l’avion et j’ai repris conscience à l’arrière d’un véhicule », explique la chanteuse, qui s’est ensuite retrouvée « dans une chambre d’hôtel » dans laquelle son agresseur l’a violée à plusieurs reprises. « Je me rappelle la douleur et mes efforts pour rester consciente », écrit-elle.
Dans les jours qui suivirent, l’artiste a songé à « se sauver dans une ville voisine » mais avait dû renoncer à ce plan par manque de moyens et par peur que son geôlier n’appelle la police et qu’elle soit recherchée comme « une personne disparue ».
« Je ne sais pas comment j’ai eu la force de supporter ces jours. J’ai senti une présence, quelque chose qui m’a aidé à rester en vie », se souvient-elle.
Duffy se rappelle également être restée « calme et aussi normale que quelqu’un puisse être dans une telle situation », durant son retour chez elle en compagnie de son agresseur.
« Quand je suis rentrée à la maison. Je me suis assise, étourdie, comme un zombie. Je savais que ma vie était en danger, il a plusieurs fois menacé implicitement de me tuer. Avec le peu de forces qui me restaient, mon instinct me conseillait de fuir, fuir et trouver un endroit où vivre dans lequel il ne pourrait pas me trouver. »
Le supplice de la jeune interprète de 35 ans durera malheureusement plusieurs semaines encore, à son propre domicile. Elle garde cependant peu de souvenirs de cette période, ces seuls moments de relative lucidité ayant eu lieu durant son séjour à l’étranger.
« Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas été droguée durant mon voyage outre-Atlantique ; cela m’amène à penser qu’il m’a administré une drogue de classe A et qu’il ne voulait pas prendre le risque de voyager avec. »
Duffy ajoute ne pas s’être sentie « suffisamment en sécurité » pour prévenir immédiatement la police au sortir de son calvaire. Elle précise cependant en avoir parlé à deux femmes agents de police en deux occasions : après une tentative de chantage concernant le crime et l’intrusion de trois hommes dans sa propriété.
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