Pierre Bénichou s’est éteint à l’âge de 82 ans. Une triste nouvelle à laquelle son ami et confrère Philippe Labro a réagi avec émotion dans C à vous, ce mardi 31 mars.
Pierre Bénichou n’est plus. Ce mardi 31 mars, nos confrères de RTL ont annoncé la mort du célèbre journaliste à l’âge de 82 ans. Une disparition qui « n’est pas liée au coronavirus », comme l’a précisé son fils Antoine auprès de l’AFP. S’il était l’un des sociétaires les plus aimés des Grosses têtes, l’ex-acolyte de Philippe Bouvard était avant tout l’une des plumes historiques du Nouvel Observateur. « [Pierre Bénichou] aurait aimé qu’on rappelle qu’avant de devenir le génie de l’improvisation, le grand du rire qu’il était depuis vingt ans à la radio, il a été une brillante plume de la presse écrite, un fidèle du Droit de réponse de Michel Polac, a confié Laurent Ruquier dans un entretien accordé à Télé-Loisirs. J’ajouterai que personne ne pourra jamais écrire une nécrologue de lui aussi brillante que celles qu’il a écrit pour les autres. »
L’hommage de Philippe Labro
Le parcours remarquable de Pierre Bénichou lui vaut également l’admiration dePhilippe Labro, qui a lui a rendu hommage dans C à vous, ce mardi 31 mars. Les deux figures du journalisme se sont connues à l’âge de 20 ans. « On faisait nos débuts à Paris. Je l’ai connu quand il était rewriter à France Dimanche. Moi, j’étais trois étages en-dessous à France Soir et on se voyait régulièrement. C’est devenu un ami intime, on a rigolé ensemble, on a travaillé ensemble, on a tout fait ensemble. C’était un personnage singulier, d’une grande intelligence, d’une immense culture, hypermnésique. On s’est vraiment connu quand il a commencé à me chanter des chansons que personne d’autre, je croyais, ne connaissait. Et d’un seul coup, ça a fabriqué un lien », s’est souvenu l’homme de médias face à Anne-Elisabeth Lemoine.
« Mais oublions ça. Ce qui compte, c’est la vraie mémoire qu’on doit avoir de cet homme », a poursuivi Philippe Labro, avant de souligner que Pierre Bénichou était bien plus que « le rigolo des Grosses têtes ». « Bien sûr, c’est important, il a fait rire le grand public. Mais auparavant, il a vraiment donné aux rédactions du Nouvel Observateur un ton, un esprit. Il savait titrer, il savait rewriter, il avait l’intelligence des textes et une très grande connaissance du monde politique », a déclaré l’octogénaire. Adulé pour son talent, Pierre Bénichou laissera, à jamais, un immense vide derrière lui.
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