Jacques Chirac épris d’une Américaine : cette délicate attention qu’il avait pour elle

En 1953, avant d’épouser Bernadette, Jacques Chirac a bien failli dire oui à une Américaine. Des baisers endiablés et d’autres petits cadeaux l’avait conquise. Un épisode qui a bien failli tout changer, raconté par Jean Garrigues dans son livre « Une histoire érotique de l’Élysée ».

« Des ‘régulières’, des ‘coups de cœur’, des ‘amuse-bouches’, des femmes ministres, des députées, des élues locales ou de respectables bourgeoises de province, des inconnues qui se donnaient à lui »… La liste des prétendantes de Jacques Chirac dressée par Jean Garrigues dans Une histoire érotique de l’Élysée, publiée aux éditions Payot, est longue voire interminable. Parmi toutes ces femmes, il y en a une qui aurait bien failli empêcher le mariage de Jacques et Bernadette.

En 1951, à Sciences Po, Jacques Chirac fait la rencontre de Bernadette Chodron de Courcel, mais une escapade américaine en solo deux ans plus tard aurait bien failli avoir raison de leur relation. À l’été 1953, le futur président de la République part étudier en auditeur libre à Harvard. Son temps libre il le remplit en travaillant au restaurant Howard Johnson, là où il rencontre Florence Herlihy, raconte l’historien Jean Garrigues, qui rappelle que Jacques Chirac l’avait décrite dans ses Mémoires comme « une jeune fille ravissante ».

Balades en Cadillac blanche décapotable, petit surnom mignon (elle l’appelait ‘honey child’)… entre eux les choses vont vite, à tel point qu’ils vont se fiancer. C’est la mère du séducteur qui aurait réussi à dissuader son fils. Elle était selon lui « horrifiée d’avoir une bru américaine qui ‘roule en décapotable’ ». Ils se sont quittés et ne se reverront jamais, pourtant le doux souvenir est impérissable. « Je garderais de mon idylle avec Florence un souvenir délicieux, indissociable de ce qu’avait été mon apprentissage du Nouveau Monde », avait écrit le président.

Une affection réciproque. Il ne l’a pas oubliée, et elle non plus. S’ils étaient sur le point de se dire oui, c’est parce que le charmeur lui avait fait tout un numéro. « Il embrassait divinement bien. Il se comportait surtout en parfait gentleman. Presque chaque jour, il arrivait avec un bouquet de fleurs, le plus souvent des fleurs champêtres car il n’avait pas assez d’argent pour m’offrir des roses », avait-elle raconté au lendemain de son élection en 1995 dans les colonnes de Paris Match. Une anecdote très touchante, à l’image de cet amour si particulier. Si l’idylle n’a duré qu’un été, elle a marqué les deux tourtereaux à jamais. L’homme va s’embourgeoiser au contact de Bernadette qu’il retrouve dès octobre 1953, la femme du reste de sa vie, à qui il aura les moyens d’offrir des roses. Des fleurs, il va aussi en distribuer à d’autres conquêtes. Leur couple durera toujours même s’il sera émaillé par de nombreuses aventures, certaines plus sérieuses que d’autres, comme sa relation avec la journaliste Jacqueline Chabridon.

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