Anne-Sophie Lapix ferme son compte Twitter après avoir reçu un torrent d'insultes

La semaine dernière, Anne-Sophie Lapix a interviewé le Premier ministre Edouard Philippe à l’heure où la France commençait à être durement touchée par la pandémie. Mais son interview n’a pas plu à certains téléspectateurs, qui lui ont vivement fait savoir sur Twitter. Face à la déferlante, la journaliste a donc décidé de clôturer son compte.

En début de semaine dernière, mardi 17 mars, Anne-Sophie Lapix a interrogé en duplex le Premier ministre Edouard Philippe alors que la France commençait à être durement touchée par l’épidémie. Mais la manière dont la journaliste a mené cet entretien n’a, semble-t-il, pas plus à certains téléspectateurs. En effet, sur les réseaux sociaux, plusieurs ont interpellé la journaliste en lui reprochant de ne pas suffisamment relancer le chef du gouvernement et de ne pas assez le mettre face à ses responsabilités. Des critiques violentes et nombreuses qui ont poussé Anne-Sophie Lapix à prendre une décision radicale.

A nos confrères du Parisien, la journaliste explique avoir reçu « un torrent de bouses sur les réseaux sociaux » après son entretien avec le Premier ministre. « Dans ces conditions, c’est compliqué de couper son interlocuteur. Avec le décalage du son, ce n’est jamais facile ni pour l’un ni pour l’autre« , justifie celle qui, dans la foulée, a pris la décision de fermer son compte Twitter. Afin de continuer à présenter le journal télévisé malgré la situation, Anne-Sophie Lapix a aussi dû adapter sa manière de travailler. « En conférence de rédaction, on fait venir les chefs de service un par un et on laisse un siège de libre entre nous. Jeudi soir, j’étais épaulée par une personne au lieu de cinq » confie la présentatrice du 20h.

En coulisses, les équipes s’adaptent

Sur le terrain, les reporters ont interdiction de découcher et doivent au maximum limiter leurs déplacements. De fait, le nombre de sujets « chauds » a donc diminué dans le 20h. Pour faire face à cette diminution, décision a donc été prise de mutualiser les reportages diffusés sur France 2 et sur France 3. Anne-Sophie Lapix reste tout de même prudente et s’interroge si la situation venait à durer. « On se dit que ça peut craquer. Heureusement on a deux chaînes, on s’entraide« , confie encore Anne-Sophie Lapix au Parisien.

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