Hier, mercredi 11 mars, s’achevait le procès Fillon. Au coeur de l’affaire : les emplois fictifs de l’épouse de l’ancien premier ministre. Une femme qui ne supporterait même plus son prénom, de fait au cœur de l’affaire qui ébranla la campagne présidentielle de 2017.
Après plusieurs semaines d’un procès virulent, la cour rendra son verdict le 29 juin prochain. François et Penelope Fillon sont accusés de « détournement de fonds publics » et « abus de bien sociaux ». En cause, les emplois supposés fictifs de cette dernière en tant qu’assistante parlementaire à l’assemblée nationale et en tant que consultante à la Revue des deux mondes. Pendant tout le procès, ses avocats ont tenté de prouver que cette mère de famille avait bel et bien travaillé aux côtés de son mari, alors candidat à l’élection présidentielle. Problème : le caractère discret de l’épouse. Aucun collègue ne se rappelle d’elle.
Son avocat n’a pas mâché ses mots quant à la fragilité psychologique de sa cliente depuis les révélations du Canard Enchaîné : « Elle m’a dit qu’elle s’était recroquevillée sur elle-même depuis trois ans. Qu’elle ne supportait plus son prénom associé au « PenelopeGate »… « . Un prénom devenu insupportable à porter pour l’épouse Fillon. A la suite de cette diatribe, Antoine Levy qui assure sa défense, a demandé la relaxe du couple « afin de leur rendre leur dignité. Le parquet a requis une peine de cinq ans de prison dont deux fermes contre François FIllon et de trois ans avec sursis à l’encontre de son épouse.
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