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Oubliez vos objectifs de performances ou de perte de poids. Avec cette discipline, le travail consiste à renouer avec ses sensations. Explications.
Ce n’est pas vraiment la dernière discipline à la mode… puisqu’elle date des années 1970 ! On la doit à la kinésithérapeute Thérèse Bertherat, auteure du best-seller Le Corps a ses raisons (éd. Points). Inspirée par la méthode Mézières et d’autres techniques corporelles, l’Antigymnastique encourage à bouger sans effort violent ni répétitif. Et surtout à écouter son corps, qui est intimement lié à l’esprit et garde en mémoire notre histoire. Pas d’objectif de performance, pas d’exercice à « réussir » : on se contente d’exécuter les mouvements et de ressentir ce qui se passe.
Pas de gymnase mais un cocon !
Moquette douillette au sol, tons neutres dans des camaïeux de blanc et de beige, lumière douce… dans une salle d’Antigym, on se sent comme dans un cocon. On y croise des femmes (mais aussi quelques hommes) de tous les âges, de la vingtaine à plus de 80 ans. Et toujours en petit groupe, de 8 à 10 personnes maximum. Il faut porter une tenue confortable, pieds nus si possible, sans lunettes ni bijoux qui pourraient gêner.
Lenteur et précision
Une séance dure une heure trente. Debout, assise ou allongée, guidée par la voix du praticien, on effectue des mouvements simples, lents, mais très précis, comme essayer de contracter uniquement la fesse gauche, plier les orteils, ouvrir ses genoux sans bouger les pieds… Il n’y a pas deux séances identiques. Le praticien peut choisir de travailler une zone spécifique (épaules, périnée…) mais on mobilise toujours l’ensemble du corps, jusqu’aux yeux ou aux mâchoires. Pas de position difficile à tenir : les exercices ne demandent jamais beaucoup de force, de souplesse ou d’équilibre mais peu à peu, ils renforcent ces aptitudes. Pour mieux percevoir les sensations, on utilise de petits accessoires comme des balles plus ou moins dures, des coussins remplis d’épeautre ou de millet, des baguettes…
Plus de souplesse et moins de tensions
Ce type de pratique gomme les raideurs car on corrige de petits déséquilibres dont on n’a pas forcément conscience. La posture se redresse. On bouge avec plus de légèreté au quotidien (par exemple en marchant) ou dans nos activités sportives. D’ailleurs, nombreux sont ceux (y compris d’anciens sportifs) qui se tournent vers cette méthode pour soulager des douleurs articulaires, des tendinites ou des maux de dos, sur les conseils d’un kiné ou d’un ostéo. Comme on travaille de manière synchronisée avec la respiration, il y a aussi un effet apaisant et antistress, avec une vraie sensation de détente, et certains dorment mieux après.
Rejoignez le mouvement
Il existe une petite centaine de praticiens certifiés à travers toute la France. Pour trouver un cours près de chez soi, rendez-vous sur antigymnastique.com, rubrique « Où faire de l’Antigym ». On commence généralement par une séance découverte individuelle pour un petit bilan puis on s’inscrit pour un trimestre (230 à 280 €, à renouveler si on veut pratiquer toute l’année), avec une séance chaque semaine. Des ateliers mensuels de trois heures ou même des stages de deux à quatre jours sont également proposés.
Merci à Mariela Nacer, praticienne d’Antigymnastique à Paris.
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