ll n’existe pas un, mais bien cinq types de vitamine D : D1, D2, D3, D4 et D5, les vitamines D2 et D3 étant les plus courantes. Dans tous les cas, elles sont fortement impliquées dans le mécanisme de l’ossification : elles favorisent l’absorption et la fixation phosphocalcique (calcium + phosphore) en limitant leur fuite dans les urines, et participent à la consolidation du squelette.
D’autre part, la vitamine D stimule l’agrégation plaquettaire. En cela, elle est un rouage essentiel de l’hémostase, l’ensemble des phénomènes permettant une circulation normale du sang dans l’organisme. En outre, la molécule régule l’activité cardiaque, soutient le système immunitaire, maintient l’hydratation de la peau, aide à lutter contre le stress, améliore la transmission nerveuse…
Plusieurs paramètres sont susceptibles de faire fluctuer les besoins quotidiens en vitamine D : l’âge, la durée d’ensoleillement et la pigmentation de la peau. Mais en moyenne, les apports journaliers recommandés sont de 10 microgrammes par jour pour un adulte.
Les besoins augmentent toutefois chez les personnes à la peau foncée, car elles sécrètent plus de mélanine, barrage aux ultra-violets indispensables à la synthèse de la vitamine D. Les femmes enceintes ou allaitantes (15 à 20 microgrammes) ainsi que les enfants en pleine croissance (10 à 15 microgrammes) requièrent également des apports supérieurs.
Quels aliments en contiennent ?
Environ 20 % de la vitamine D provient de l’alimentation. Il faut savoir que les sources alimentaires ne sont pas nombreuses. On trouve cependant la molécule dans les aliments d’origine végétale suivants : les levures, les champignons, les céréales, les huiles végétales ou encore les légumes verts (crus). Quant à ceux d’origine animale, les huiles de foie de poisson, les poissons gras, les abats, le jaune d’œuf et le beurre sont les plus riches.
Quels sont les risques d’une carence en vitamine D ?
Les déficits en vitamine D sont principalement induits par une exposition solaire insuffisante même s’ils peuvent également être causés par une malabsorption intestinale ou par une autre pathologie. Quelle que soit son origine, une carence peut avoir un lourd impact sur la santé puisqu’elle conduit à une mauvaise fixation du calcium osseux. Des troubles de l’ossification majeurs peuvent ainsi survenir lorsque l’insuffisance n’est pas traitée.
Le rachitisme est l’une des principales maladies liées à une carence en vitamine D. Cette pathologie grave touche les enfants (moins de 18 mois), et se manifeste notamment par une baisse du tonus musculaire, de la tétanie, des convulsions, ainsi qu’un retard de croissance. Chez l’adulte, en cas de déficit important, on observe parfois des cas d’ostéomalacie. Il s’agit là d’une déminéralisation généralisée du squelette — en quelque sorte, l’équivalent du rachitisme de l’enfant.
Au contraire, un surdosage de la molécule peut provoquer des nausées, des maux de tête, des troubles du rythme cardiaque, des accumulations de calcium et des troubles rénaux. Les cas d’intoxication sont néanmoins exceptionnels, et dus à des prises extrêmement élevées.
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