Jugée avec son mari pour détournement de fonds publics et abus de biens sociaux, Penelope Fillon a dû, durant une audience, répondre à des commentaires hostiles à son égard et concernant sa période de conseillère littéraire à la Revue des deux mondes.
Le procès Fillon est lancé. François et Penelope Fillon sont jugés depuis le mercredi 4 mars à Paris pour détournement de fonds publics et abus de biens sociaux. Leur couple, qui a toujours tenu le coup malgré les rumeurs de tensions voire même d’infidélité, est à nouveau mis à rude épreuve. Penelope Fillon, qui est accusée d’être complice de son mari dans cette affaire, doit revivre certains moments désagréables pendant ce procès. Et notamment entendre ou réentendre des commentaires désobligeants que d’anciens « collègues » ont pu avoir à son égard.
Penelope Fillon a, entre 2012 et 2013, cumulé à son poste de collaboratrice de son époux la fonction de « conseillère littéraire » à la Revue des deux mondes. Comme le rappelle Libération, elle n’a rédigé que deux notes de lecture sous le pseudo de Pauline Camille avant de se décider à partir. L’hostilité des autres salariés de la rédaction à son égard et leur avis tranché sur ses capacités rédactionnelles l’ont peut-être poussée vers la sortie. Un commentaire malveillant a d’ailleurs été lu en pleine audience mercredi.
« J’ai commencé à lire et j’ai arrêté : vraiment pas bon. Elle ne peut pas se trouver un amant au lieu de nous faire chier« , a ainsi répété la présidente du tribunal, selon les propos rapportés par une journaliste de 20 Minutes. Dépitée, Penelope Fillon a alors répondu : « J’ai eu raison de penser qu’il y avait une certaine hostilité à mon égard. (…) J’étais prête à accepter la critique et s’ils avaient voulu que je démissionne, je l’aurais fait. » Elle a bien quitté la Revue des deux mondes, de son propre chef, après avoir été « placardisée ».
La salle émet des "Oh" désolés. La présidente demande à Penelope #Fillon si elle souhaite réagir: "J'ai eu raison de penser qu’il y avait une certaine hostilité à mon égard (…) j’étais prête à accepter la critique et s’ils avaient voulu que je démissionne, je l’aurais fait"
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