Pauline et Aurélie sont de nouveau parties à l’étranger pour revivre l’aventure « Pékin Express ». Interrogées par « Purepeople », elles sont revenues sur leur expérience. Elles ont également évoqué le handicap de Pauline, malentendante de l’oreille gauche depuis plusieurs années.
Les soeurs lilloises Pauline et Aurélie sont de retour sur les petits écrans. Après avoir participé à la saison 3 en 2008, les deux candidates ont accepté de repartir à l’aventure pour les 15 ans de Pékin Express. Elles se sont confiées à Purepeople.
Voilà douze ans que vous avez participé à Pékin Express. Qu’avez-vous fait depuis toutes ces années ?
Aurélie : J’ai rejoint l’entreprise familiale parce que je ne pouvais plus quitter ma soeur après la belle aventure qu’on a vécue toutes les deux. Et depuis, j’ai eu deux enfants : un petit garçon qui va avoir 8 ans et une petite fille qui va avoir 10 ans.
Pauline : Depuis mon premier Pékin, mon père ayant vu ma négociation de voitures incroyables, il m’a dit qu’il fallait que j’arrête d’être derrière un ordinateur pour passer au service commercial de son entreprise où on crée des placards. Côté famille, j’avais déjà un petit garçon qui avait 16 mois à l’époque. Maintenant, il a 13 ans et demi, en mode adolescent… J’ai eu un autre garçon qui est en 6e aujourd’hui.
La séparation avec vos proches n’était pas trop difficile ?
Aurélie : Lors de la troisième saison, je n’étais pas maman. À l’époque, dès qu’elle parlait de son fils, elle pleurait et je n’arrivais pas à comprendre. Mais quand je suis repartie pour la saison 10, j’étais déjà maman de deux enfants et j’ai compris ce que c’était. On a toujours une boule au ventre, on se demande si tout se passe bien.
Pauline : Et on fait la course pour nos enfants. On se dit qu’il ne faut pas qu’ils se tapent la honte au collège (rires). Ils sont dans notre coeur, on y pense à chaque moment. C’est une leçon de vie en faisant cette aventure, car ça montre qu’il ne faut jamais rien lâcher.
Comment vivent-ils votre notoriété ?
Aurélie : On sait qu’on va être dans les phares de tout le monde pendant un temps. Donc c’est difficile de faire les choses du quotidien tranquillement, comme les courses. Mais les enfants adorent le fait qu’on nous reconnaisse. Quelque part, ils deviennent les stars de l’école.
Vous êtes-vous préparées avant de partir ?
Aurélie : Je suis un peu sportive de base, j’essaie de m’entretenir. Là, j’ai essayé d’entretenir Pauline.
Pauline : Je ne suis pas très sportive, mais je passe ma vie à courir avec les enfants ou le travail, donc je trouve que je fais assez de sport.
Est-ce que la course a changé, il paraît que la sécurité est plus importante qu’avant ?
Aurélie : Concernant la sécurité, elle passe avant tout. On est bien entourés, même si on a une vraie liberté sur le stop par exemple. Rien n’est calculé, il n’y a pas de triche. Mais si la production voit qu’il y a un réel danger, elle est capable d’arrêter la course. C’est notre sécurité à nous qui est en jeu, même si on signe un papier disant que la prod’ n’est pas responsable.
Avez-vous eu des mésaventures ?
Pauline : Des petites ampoules, des choses comme ça.
Aurélie : Il y a toujours des mésaventures et des imprévus. Comme quand on arrive chez quelqu’un, qu’il accepte de nous héberger et, au final, nous dit que ça ne va pas le faire. Ça fait partie du quotidien de Pékin Express. Ou quand on ne va pas se sentir en sécurité.
Ça vous est déjà arrivé ?
Aurélie : Oui, à la saison 3.
Pauline : Avec les fumeurs de marijuana qui voulaient absolument nous faire fumer. On n’était pas très à l’aise.
Pauline, est-ce que le fait d’être malentendante a été un handicap ?
Pauline : Je suis malentendante et appareillée. Je suis la seule à avoir un handicap naturel dans le programme. Le but de faire Pékin Express avec ce handicap, c’est aussi montrer aux gens que, dans la vie, il ne faut rien lâcher et repousser ses limites. Mais il peut y avoir des petits « soucis » comme lors d’une épreuve. J’ai dû enlever mon appareil auditif, du coup on s’entendait moins avec ma soeur et ça a été compliqué pour communiquer.
Aurélie : Elle a toujours été tellement discrète par rapport à ça alors qu’elle le vit au quotidien. Elle a eu ces problèmes d’audition à 18 ans. Même moi, parfois, je ne me rends plus compte qu’elle a ce handicap et ça peut être compliqué parce que je lui gueule dessus. Surtout dans une aventure comme Pékin Express. Il faut parfois expliquer aux locaux qui ne comprennent pas pourquoi elle a un handicap comme ça. Elle a une vis dans la tête qui lui permet d’écouter et de mettre son appareil. Je pense qu’elle est très forte. Elle montre à tout le monde que ce n’est pas parce qu’on a un handicap qu’on ne peut pas dépasser ses limites et prendre sur soi.
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