Dans un entretien accordé au Parisien, Piotr Pavlenski est revenu sur les coulisses de son projet « pornopolitique » pour lequel il a dévoilé des images à caractère sexuel attribuées à Benjamin Griveaux. Selon l’activiste russe, sa compagne, Alexandra de Taddeo, destinataire des images, n’était pas au courant de la divulgation de ces vidéos…
Il n’aura pas fallu beaucoup de temps aux enquêteurs pour mettre la main sur le coupable. Après la divulgation de vidéos à caractère sexuel non authentifiées mais attribuées à Benjamin Griveaux, Piotr Pavlenski a reconnu les faits. C’est bien lui qui a sciemment dévoilé les images sur les réseaux sociaux. Un scandale à la suite duquel Benjamin Griveaux a aussitôt retiré sa candidature à la mairie de Paris. Pour expliquer son geste, l’activiste russe de 35 ans a déclaré qu’il ne s’agissait là que d’un projet « pornopolitique » visant à mettre en lumière certaines sauteries des personnages politiques. « Mon objectif est d’ouvrir les yeux des gens, de révéler les mécaniques du pouvoir. Je veux montrer que l’hypocrisie des politiques est devenue la norme, au point de créer une situation monstrueuse », s’est-il défendu dans les colonnes du Parisien.
« Elle n’était pas contente »
Dans sa petite entreprise, Piotr Pavlenski assure que sa compagne, Alexandra de Taddeo, destinataire des vidéos, n’a joué aucun rôle dans la diffusion de ces fameuses images. « Je savais qu’elle avait eu une relation avec Benjamin Griveaux, elle me l’avait dit. Mais je ne savais pas qu’elle avait conservé des vidéos. Comme on partage le même ordinateur, je les ai trouvées et, en novembre, je les ai prises sans lui demander. J’ai volé ce matériel », a-t-il confié à nos confrères du Parisien. Un choix qu’il aurait ainsi pris à l’insu de sa compagne, qui, selon sa version des faits et celle de Piotr Pavlenski, ne s’attendait pas à ce que ces imagesse retrouvent un jour sur la Toile : « Alexandra savait que je préparais Pornopolitique, mais elle ne connaissait pas tous les détails. Quand la vidéo a commencé à circuler, elle n’était pas du tout contente », a expliqué l’activiste russe. Pour autant, celle qu’il appelle « mon amourrreuse » ne lui en a vraisemblablement pas tenu rigueur. Pour rappel, les deux amants terribles ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.
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